Month: juillet 2015

Chroniques d’une anxieuse : ma vie d’insomniaque

J’ai jamais compris pourquoi je me réveillais avec ce feeling là. Celui qui te crie en pleine figure : «tu vas passer une sale journée». Quand t’as juste le goût de pleurer, de brailler ta vie, de gueuler le plus fort possible, de rester dans les couvertures et d’attendre que ça passe. Attendre que la réalité ait moins les airs d’un cauchemar. Et espérer que ton estomac se dénoue un peu, juste un peu. Stresser toute la journée c’était apparemment pas assez, il fallait que ça continue dans mes rêves, durant la nuit, jusqu’au petit matin. Pour mes angoisses, ça existait pas un moment d’répit. Jamais. Elles s’amusaient à me réveiller à chaque fois à trois heures du mat’, à me mettre sous le nez tout ce que j’essayais d’oublier à travers mon sommeil. Je n’avais pas le droit au repos. J’ai passé tellement de nuits à fixer mon plafond. À me remettre en question. À réfléchir à mille et un trucs que je finissais par trop analyser, par surinterpréter, par tout déformer. Le réel avait …

L’âge d’or de Superman

Superman, Secret origin Mon amour pour Superman ne date pas d’hier. Non en réalité, j’suis entrée pour la première fois en contact avec  » The man of steel » avec la série Smallville, série qui nous introduit à Clark Kent et son ascension jusqu’à l’un des super héros les plus connu de toute l’histoire. Pis moi, je l’ai tatoué sur le cœur. Vivant toute sortes d’aventures depuis des générations, ses premiers numéros de bandes dessinées ont fait leur apparition dès 1938, ne cessant jamais de nous faire vivre de nouvelles aventures. Aujourd’hui, on peut dire de Superman, avec sa génération de super héros, qu’il forme l’âge d’or. Ainsi, j’me suis mise à la recherche de ses toutes premières histoires d’origine, celles-là même qui datent de la période de la deuxième guerre mondiale. Mes recherches furent assidues mais pour la peine, j’ai finalement pu mettre la main sur  »Superman Chronicles, volume 1 » qui compilent les 13 premières BD du super héros. Mon p’tit cœur est donc heureux ♥

Entrevue avec l’unique D. Mathieu Comics

Je ne vous le cacherai pas, je suis une amie de la talentueuse D.Mathieu Comics. J’ai eu la chance de faire sa rencontre au Cégep du Vieux Montréal et de mon côté ce fut un vrai coup de cœur. Assisses l’une à côté de l’autre, je me plaisais à la regarder gribouiller ses personnages ou encore nos enseignant-e-s. Nous avons vieilli et nous avons toutes les deux nos projets et nos ambitions. Je souhaite encourager mon amie, et je souhaite surtout encourager l’artiste! Je vous invite et vous annonce que le 18 juillet 2015, le premier chapitre de sa bande dessiné Burr Rain Storm fera son apparition ! (Le deuxième chapitre sera publié le 8 août 2015.) #1 Qui es-tu ? Eh biennn, je suis un de ces déchets de la société pour qui la conformité créative représente un mal social, un mal de l’Être et de la grosse marde. Pourtant, j’aime me confronter et qu’on me confronte dans mes manières de penser dans le seul but naïf d’apprendre sans cesse et pour toujours. Tout ça …

Petit récit de voyageuse à Camagüey, Cuba !

Le 28 juin dernier, j’ai quitté la pluie de Montréal pour aller en direction de Cuba, à Camagüey plus précisément, pour une belle semaine! Étonnamment, quand on pense à Cuba, on pense automatiquement Varadero ou La Havane, mais ce pays a tellement d’autres endroits moins touristiques à découvrir aussi ! Au programme, du soleil, de la chaleur (il fait 30 degrés environ en tout temps l’été!), beaucoup de découvertes et des cours de Kitesurf avec mon amoureux ! J’ai choisi, cette année, d’aller dans un tout inclus pour mes vacances d’été et non de profiter de notre beau Québec! Je sens déjà vos gros yeux au moment de lire ces quelques lignes, mais je l’avoue, je suis une adepte de ce genre de voyage et ce, peu importe le moment de l’année. Par contre, c’était une première en Juin-Juillet et je dois avouer que j’ai fort apprécié le coût dérisoire de mes vacances ainsi que le soleil garanti que me promettaient celles-ci. En fait, j’adore voyager et ce peu importe la façon de le faire …

Journal d’une femme artiste à Percé – Partie I

Après un hiver plutôt tranquille et un printemps un tantinet plus dynamique, me voilà projetée dans une toute nouvelle vie (nouveau job & nouveau lieu de vie). Ça roule. Ça file. C’est fou. Mais je me sens vivante. Comme tout renard qui se respecte, j’ai besoin d’apprivoiser et d’être apprivoisée. Me voilà donc perchée sur le Mont Sainte-Anne à Percé, avec vue sur une carte postale sans cadre, illustrant le Rocher-Percé et l’Île-Bonaventure. D’ici la fin de la belle saison (qui tarde à s’installer) je connaîtrai les moindres états d’âme de ces deux imposantes sculptures naturelles. Sous ses allures de ville touristique, de ville boutique, de ville porte-clés du rocher fabriqué en chine, de ville-crustacé, de ville-croisière aux baleines, de ville-fou de Bassan, Percé est une ville artistique. Reste imprégnée à l’asphalte, à l’air, au brouillard, à l’eau, aux sons, l’âme créative de quelques fantômes, dont celui de Suzanne Guité. La grande. Depuis toujours, je visite Percé plusieurs fois par été, avec mon regard de touriste. Photos du rocher à partir du quai, promenade sur …

Découverte musicale – Halestorm

Étant une passionnée des mots, j’ai toujours prêté grande attention aux paroles des chansons que j’écoute, dans la langue de Molière comme celle de Shakespeare. En effet, j’aime que la musique me parle, me raconte des histoires et me permette d’imaginer mes propres scénarios, mes propres vidéos. Si vous êtes comme moi, vous avez peut-être remarqué que le contenu de certaines chansons largement diffusées est pour le moins assez insignifiant, quand il n’est pas carrément pathétique. Dans cette même veine, on retrouve de nombreuses chansons (interprétées, entre autres, par la gent féminine) qui projettent un reflet plutôt malsain des relations amoureuses, sociales et sexuelles des femmes : objectification, volonté à accepter n’importe quoi par amour, isolement dans des relations abusives, etc. Le tout, évidemment, appuyé par des rythmes accrocheurs et des interprètes « glamourisées », qui tiennent la vedette dans des vidéos suggestives se rapprochant davantage de la porno que de la musique (quelques minutes passées sur Youtube devraient être suffisantes pour vous montrer ce que je veux dire!) Bon, qu’on mette une chose au …

Spisak : Un cadeau ne se refuse pas

Il y a de cela quelques jours que j’ai terminé ma lecture du premier roman de Maryse Charbonneau et j’ai le sentiment de quitter (pour un moment) des ami-e-s. Lorsque j’ai lu les dernières lignes, je savais qu’une suite nous attendait (l’auteure me l’a confirmé elle-même, à suivre dans mon prochain article). Après quelques pages du roman, je me savais dans une histoire où la famille allait être très importante. Nous faisons la connaissance d’un jeune père de trois enfant, musicien et ayant beaucoup de cœur. C’est alors que son destin changera. Il fera la rencontre d’êtres Immortels. Ces Immortels ont des clans, des codes et un mode de vie différent. Ils tentent de se faire discrets face aux mortels. Graigor, tente de faire le deuil de son ancienne vie pour sa nouvelle Existence. Son rôle dans le clan bleu est d’être le précepteur du fils du maître Vlad et de la maîtresse Lydia. Cet enfant sera un être exceptionnel, puisque les immortels sont habituellement stériles. Peter, le fils, grandira lentement. C’est pourquoi qu’après 25 ans de vie il …

Musique d’ici: Saratoga

Si vous avez manqué ma découverte musicale québécoise du mois de juin, c’est par ici. En Juillet, on écoute Saratoga. Je connaissais déjà la musique de Chantal Archambault. Par contre, je n’étais pas au courant qu’elle et Michel-Olivier Gasse s’étaient récemment créés un groupe du nom de « Saratoga ». C’est mon amie qui m’a parlé d’eux après les avoir entendu à Tadoussac, le mois dernier. Gros coup d’coeur pour elle et moi. Les deux mots qui me viennent en tête en écoutant leur mini-album sont «douceur» et «simplicité», autant par rapport à leurs voix qu’à leurs mélodies et leurs paroles. Ils ne font pas que chanter; ils nous racontent des histoires. « Tu sais ç’qui est beau avec le soir? J’m’en vais m’coucher comme pour te voir. En attendant toi dans mes bras, même pas couché je rêve déjà. » – Les bourgeons pis le gazon Avec son style folk, Saratoga est parfait pour l’été. Leur musique est un bon remède contre la grisaille que nous apporte la pluie! J’vous laisse avec un p’tit teaser. Ils se produiront prochainement sur scène dans le coin …

L’autofiction au féminin en quatre titres

La nécessité de dire, d’écrire sur soi, sur l’expérience, le ressenti, la douleur, le bien-être, pour comprendre, essayer du moins. L’autofiction. Un genre qu’on associe au contemporain, car on y mélange réel et fiction. On parle de soi pour parler de l’autre. Et on s’inspire de l’autre pour parler de soi. Différent de la biographie et même de l’autobiographie, l’autofiction se crée une niche bien personnelle et féminine en littérature. Quoi que pas exclusive aux auteures, on remarque une attirance pour cette littérature qui s’inspire de soi, de l’intériorité pour raconter des histoires. J’avoue que je suis une grande lectrice de ces oeuvres autobiographiques. Je trouve qu’elles ont à leur façon une véritable essence et un réalisme envoûtant. J’ai l’impression en lisant une oeuvre d’autofiction d’entrer quelques instants dans la vie réelle, rêvée ou inconsciente d’un auteur et d’avoir accès à des parcelles de véracité. Voici donc mon top 4 de mes autofictions préférées. Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan Ce roman raconte l’histoire d’une femme qui vient de perdre sa mère d’un suicide. Elle tente donc …

Le fameux CodeF

Il y a de cela quelques semaines, une nouvelle émission a fait son apparition sur les ondes de Vrak.tv. L’émission s’adresse aux jeunes femmes. Nous faisons la connaissance de diverses femmes connues au Québec. Ces cinq collaboratrices parleront franchement de diverses situations qu’elles vivent et qui feront en sorte que les autres jeunes femmes se reconnaissent. L’idée de base n’est pas mauvaise, mais… Depuis quelques temps, j’ai pu constater que Vrak tente d’approcher une nouvelle clientèle. D’où la naissance de Vrak2 où les émissions sont plus adressées aux adolescent-e-s. Dans tous les cas, les doutes que j’avais face à cette nouvelle émission sont fondés. Même si j’admire le travail de certaines femmes qui se retrouvent dans cette émission (Mariana Mazza, Virginie Fortin et Catherine Ethier). Elles finissent, sans le vouloir par contribuer aux nombreux stéréotypes sur les genres. « Des filles branchées s’attaquent aux lois non écrites de l’univers féminin avec CODE F.! Aucun sujet n’échappera à l’opinion tranchée de Maripier Morin, Virginie Fortin, Mariana Mazza, Marina Bastarache et Catherine Ethier. Relations avec les ex, étiquette sur les réseaux sociaux, secrets de …