Plath selon Galignani
Commençons avec une bien triste affirmation, une désolante confession : je n’avais jamais entendu le nom de Sylvia Plath avant de me mettre à lire Mourir est un art, comme tout le reste. J’ai donc découvert cette poétesse américaine en même temps que ce livre relatant ce à quoi aurait pu ressembler sa dernière année de vie. Il s’agit d’une œuvre de la journaliste française Oriane Jeancourt Galignani, composée à partir des vers de la poétesse et de son roman autobiographique, La cloche de détresse. Ce que l’on sait du mythique personnage Née en 1932 d’un père allemand et d’une mère autrichienne, Sylvia Plath a d’abord vécu aux États-Unis, puis au Royaume-Uni. Elle étudie à la prestigieuse université de Cambridge, où elle rencontre celui qu’elle mariera peu de temps après sa rencontre, le brillant poète Ted Hughes. Après six années de mariage et la naissance de deux enfants, ils se séparent. Cette femme, pourtant dévouée à la poésie depuis l’adolescence, propose un jour à son mari d’arrêter d’écrire, pour se consacrer entièrement à sa famille et, par le fait même, sauver son …