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Lorsque la passion littéraire devient entremetteuse en amour!

Les livres font partie de nos vies dès la plus tendre enfance. Que ce soit de doux moments passés avec nos parents avant le dodo ou des moments de lecture à l’école primaire. Au secondaire viennent les lectures obligatoires dans les cours de français. Pour certains, la passion des livres continuera de les suivre au-delà du scolaire. Ce fut mon cas! Les livres ont toujours été primordiaux pour moi : pour apprendre, pour me changer les idées, pour m’aider à progresser face à moi-même, pour connecter avec d’autres cultures, etc. Je n’aurais jamais cru, cependant, que les livres m’aideraient à trouver l’amour et à forger une belle complicité avec mon copain. Voici comment notre passion commune des livres fut entremetteuse en amour! Les premiers moments En raison de notre différence d’âge, rien ne nous prédestinait à être ensemble. Malgré cela, un premier rendez-vous fut convenu. Rapidement, lors de cette soirée, notre passion mutuelle pour les livres est ressortie et a meublé nos discussions. Il lisait depuis tout jeune, comme moi, et avait lu un large …

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Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard : Quand la passion détruit

Ça raconte Sarah est le premier roman de Pauline Delabroy-Allard, paru à l’automne dernier aux Éditions de Minuit. En quelques mots, c’est l’histoire de la passion qui se développe entre Sarah et la narratrice, une jeune femme qui vivait une vie plutôt rangée jusqu’au jour où elle rencontre Sarah. C’est un roman absolument envoûtant, j’oserais dire un thriller amoureux. On a beaucoup de difficulté à ne pas le terminer une fois qu’on l’a commencé, d’autant que les premiers paragraphes nous engagent dès le départ par un élément intrigant (que je ne vous dévoile pas!) qui fait qu’on se pose des questions presque tout le long de la lecture. Éros et Thanatos Après avoir terminé ma lecture, j’ai tout de suite pensé à Éros et Thanatos. Je suis loin d’être une spécialiste des théories psychanalytiques, mais il me semblait assez évident ici que le roman, divisé en deux parties distinctes, permettait qu’on associe chacune de ces parties à ces deux éléments de la théorie freudienne. L’Éros correspond, chez Freud, à l’ensemble des pulsions de vie, incluant …

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«Vous ne m’êtes pas d’un amour tranquille»

«Il faut absolument que tu lises ça». J’étais au salon du livre avec ma cousine, il y a deux ou trois ans, et c’est ce qu’elle m’a dit en me tendant un exemplaire de La renarde et le mal peigné. Habituellement, quand quelqu’un m’aborde avec cette phrase pour me suggérer une lecture, ça pique ma curiosité. J’ai envie de découvrir ce qui justifie l’emploi de l’impératif dans la phrase : s’il faut que je lise ce livre, c’est parce que mon interlocuteur y a découvert quelque chose d’extraordinaire… Et même si ce n’est pas une garantie que j’aimerai la recommandation, ça me touche que quelqu’un que j’aime me partage une lecture avec autant de ferveur ! Toujours est-il que lors de cette fameuse visite au salon du livre, j’achetai le livre que me tendit ma cousine. Quelques années plus tard, je la remercie encore de me l’avoir fait découvrir. Ce récit de correspondances est encore à ce jour une des lectures qui m’ont le plus bouleversées et auxquelles je reviens souvent. La renarde et le mal …

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La nostalgie de mes années de primaire passées à lire

Quand j’étais jeune, ma mère nous amenait, ma sœur et moi, à la bibliothèque une fois aux deux ou trois semaines. Après le souper, on décrochait les listes du babillard de la cuisine, on vérifiait qu’on n’avait oublié aucun livre caché sous notre oreiller ou perdu dans notre bordel de chambre, on remplissait de grands sacs nos acquisitions rendues à échéance, puis on embarquait toutes dans la voiture. C’était un immense bonheur pour moi de m’y rendre. Il y avait quelque chose d’extraordinaire dans le potentiel offert par la soirée, par tout ce que je savais que j’allais rapporter à la maison de beau et de nouveau. Ma passion pour la lecture n’était pas jeune : je dévorais les livres depuis ma petite enfance. Mais pendant les années de mon primaire, une sortie à la bibliothèque signifiait pour moi le plaisir, l’excitation, le savoir, la liberté. Et arrivée là-bas, j’accrochais mon manteau dans le mini vestiaire à l’entrée et je m’élançais – littéralement– dans la bibliothèque. Le sentiment qui m’habitait, et dont je me souviens …

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Un jour je te dirai tout : récit d’une fulgurante passion

Un jour je te dirai tout de Brigitte Haentjens est une petite plaquette de 105 pages chargée de passion, de sensualité, de désir. C’est un roman qui se lit d’une traite et qui, je vous préviens, comporte énormément de scènes qui, comme le mentionne le quatrième de couverture, «explore les états limites de la sexualité». Le point focal du roman est cette passion des corps qui anime les deux protagonistes et l’auteure prend un plaisir certes à détailler cette faim. Sans trop d’ancrage ni dans le passé ni dans le futur, on se retrouve plutôt dans le présent d’une fortuite rencontre entre Elisa, Parisienne, et Olav, Montréalais d’adoption. C’est dans une Islande qu’on reconnaît, sans qu’elle ne soit nommée, que les deux personnages brûlent, l’un pour l’autre, d’un désir qui n’en finit jamais d’être assouvi. L’appel de la chair est constante, mais au-delà des corps se trouve aussi bien autre chose. Un besoin de l’autre, un désir de partage constant, un ancrage, quelque chose de plus fort qu’eux. À travers ces moments charnels qui habitent …

Les luttes fécondes : pistes de réflexion pour la déconstruction des institutions

Je n’avais pas vraiment prévu lire cet essai. Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que ma PAL déborde déjà de livres qui n’attendent que d’être ouverts. Le 12 août, à la librairie de Verdun, il m’est pourtant tombé dans l’œil et, tout à coup, je ne pouvais plus faire autrement que de l’acheter et de le lire. L’idée de « [l]ibérer le désir en amour et en politique » me semblait bien intéressante. C’est donc avec curiosité que je me suis lancée dans Les luttes fécondes de Catherine Dorion. En politique comme en amour, nos énergies sont, la plupart du temps, soigneusement contenues à l’intérieur de cadres qui « organisent » les liens qui nous unissent, et qui empêchent les révolutions de prendre pied. Le couple. Nos institutions politiques. Les élections. Ce livre parle du désir qui cherche à s’exprimer entre deux (ou cent-mille) personnes, et de ce qui a été mis en place pour le garder emprisonné. Ce livre est un plan d’évasion. À la fois sur le plan personnel et politique, Catherine …

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Grand fauchage intérieur ; une technique de judo pour réapprendre à vivre

Tout juste arrivé en librairie – le 22 août- Grand fauchage intérieur est le premier roman – après deux recueils de poésie – de l’auteure Stéphanie Filion. Jeanne est photographe. Elle fait un bref séjour au Liban, une semaine seulement, pour terminer un travail sur les cimetières qu’elle mène depuis plusieurs années. À sa descente d’avion, il y a bien sûr l’éblouissement du soleil, la chaleur étouffante, les cicatrices de la guerre, en plus de ce drame qu’elle cache bien profondément à l’intérieur d’elle-même. Mais il y a aussi l’accueil enveloppant, insistant, des Levantins, leur goût pour les parfums et les mets raffinés, entêtants, et il y a Julien. Le grand fauchage intérieur c’est, d’abord et avant tout, une technique de  judo, aussi appelée O-Uchi-Gari qui elle consiste en un  » fauchage de la jambe du partenaire sur un déplacement arrière en passant par l’intérieur. » – Selon wikipedia. D’à peine 200 pages, ce roman porte pourtant tellement de grandes choses en ses mots. Jeanne traine sur son dos le drame d’une perte et essaie de continuer …

L’audace d’être un littéraire

Des études littéraires? Pourquoi? À ma première journée universitaire, j’ai eu un cours de création littéraire. D’entrée de jeu, le professeur nous a demandé pourquoi nous avions choisi des études littéraires. Quelqu’un a dit que c’est parce qu’il aimait lire, un autre, qu’il aimait écrire. Mais le professeur a insisté. Pourquoi sommes-nous ici? La classe est restée silencieuse un moment. Je pense que personne ne le savait vraiment. Le professeur a continué de nous regarder avec un sourire en coin. Et il a fini par nous dire : « Mais c’est parce que vous êtes audacieux! » Au début, je pense que personne n’a vraiment compris. Audacieux de quoi? Pourquoi? Il nous a expliqué sa façon de voir les choses, mais voici ce que j’en ai retenu. Parce qu’il ne peut en être autrement. Choisir d’étudier en Littérature, c’est sans cesse se faire demander « Pourquoi? » On ne demande pas à un étudiant en médecine pourquoi il a choisi cette branche : c’est bien évidemment parce qu’il veut améliorer la vie des gens. Un étudiant …

Un mot vaut mille images

Je n’ai pas encore de titre, de profession, de corps de métier, bref de carrière officielle, mais une chose est sûre : dans toutes les sphères de ma vie, j’ai besoin d’utiliser ma créativité. Mais parfois, sous la pression, elle tombe en panne. C’est alors que je me tourne vers les mots pour me guider. J’ai réalisé seulement récemment que les mots, les miens ou ceux des autres, étaient ma bouée de sauvetage lorsque les idées se perdent dans le brouillard. Pourtant, ce n’est pas d’hier que j’ai ce réflexe. Au cégep, le thème donné pour notre travail de fin d’études ne m’inspirait pas du tout, alors j’ai simplement sorti des expressions et des phrases en lien et j’ai décidé de les illustrer. Curieuse de cette découverte, je me suis demandé en quoi les mots m’étaient rassurants. Je crée principalement des images : je suis photographe et designer textile. Les images des autres m’inspirent donc beaucoup. Mais je suis aussi amatrice de littérature (sinon je n’écrirais pas sur ce blogue!), de musique, de danse et …

Le livre où tous se noient

J’ai déniché ce petit roman entre deux plus gros dans une grande bibliothèque de bois franc dans une librairie usagée. Le titre, Concerto pour petite noyée, m’a rapidement interpellée et la couverture représentant un beau poisson blanc crée un paradoxe entre le titre et la pureté que dégage cet animal de la mer. Et que dire de la poésie qui naît du titre, elle donne juste envie de lire tout le reste et de s’envelopper de ses mots. Concerto pour petite noyée est le cinquième roman d’Annie Loiselle, il est sorti en 2015 aux éditions Stanké. Le roman est une mosaïque de personnages, on y rencontre différents personnages colorés, mais qui partagent tous quelque chose de commun, le désespoir. Ce sont différents récits qui s’emboîtent merveilleusement, partageant les différents tracas des personnages, tout en laissant reposer l’histoire, passant d’un récit à l’autre. Malgré le désespoir des histoires, on s’attache aux personnages qui sont tous reliés, rendant la création d’une mosaïque encore plus puissante et on espère le mieux pour ceux-ci. Les personnages Agnès est une …