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Une fileuse au FIL (partie 1) – Nelly et Sylvia

«FIL» est l’acronyme du Festival international de littérature, événement d’envergure qui s’est déroulé cette année à Montréal du 20 au 29 septembre. Avec la mission de partager et de faire vivre la littérature, le FIL présente une série de soirées multidisciplinaires où elle est mise en scène, en musique et en images.  Il y avait de la frénésie dans la Cinquième Salle de la Place des Arts, le 20 septembre au soir. Nous allions assister à la rencontre imaginaire de deux autrices marquantes de la littérature, Nelly Arcan et Sylvia Plath; deux voix à la parenté évidente et au même destin tragique, séparées dans le temps par un peu moins de cinquante ans. Dans une mise en lecture d’Alexia Bürger et avec la participation des comédiennes Evelyne Brochu et Alice Pascual, la soirée s’annonçait tout à fait stupéfiante. Les lumières s’éteignent et aussitôt, les comédiennes émergent du public pour entrer en scène. Les œuvres respectives des deux femmes de lettres, présentées comme un collage, se font écho, se répondent et s’enchevêtrent. Leur ton est tranchant, …

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Plath selon Galignani

Commençons avec une bien triste affirmation, une désolante confession : je n’avais jamais entendu le nom de Sylvia Plath avant de me mettre à lire Mourir est un art, comme tout le reste. J’ai donc découvert cette poétesse américaine en même temps que ce livre relatant ce à quoi aurait pu ressembler sa dernière année de vie. Il s’agit d’une œuvre de la journaliste française Oriane Jeancourt Galignani, composée à partir des vers de la poétesse et de son roman autobiographique, La cloche de détresse. Ce que l’on sait du mythique personnage Née en 1932 d’un père allemand et d’une mère autrichienne, Sylvia Plath a d’abord vécu aux États-Unis, puis au Royaume-Uni. Elle étudie à la prestigieuse université de Cambridge, où elle rencontre celui qu’elle mariera peu de temps après sa rencontre, le brillant poète Ted Hughes. Après six années de mariage et la naissance de deux enfants, ils se séparent. Cette femme, pourtant dévouée à la poésie depuis l’adolescence, propose un jour à son mari d’arrêter d’écrire, pour se consacrer entièrement à sa famille et, par le fait même, sauver son …

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Sylvia Plath et sa recherche de la reconnaissance

J’ai une relation ambiguë avec la grande autrice et poétesse américaine qu’est Sylvia Plath. Je connais son oeuvre depuis le début de mon adolescence, mais cela m’a pris du temps à m’y mettre. L’aura, l’engouement autour de ses livres étaient trop sinistres et glauques pour moi. À l’aube de mes 19 ans, j’ai lu The Bell Jar, son premier roman publié tout juste avant sa mort. Mon ressenti après cette lecture est encore présent en moi, des années plus tard. Cette lecture m’a marquée par l’histoire très teintée de vérités biographiques, sur cette autrice qui s’est suicidée à 30 ans, la tête dans un four. L’ombre du suicide et de la dépression était entre chaque phrase, et malgré cette lecture très prenante, je me suis surprise à ressentir tout ce que Plath avait vécu. J’ai remis le livre à la bibliothèque et j’ai essayé d’oublier, jusqu’à ce que je tombe sur ses journaux. J’étais réticente au départ, mais l’idée de lire les journaux de Sylvia Plath était une tentative de comprendre le pourquoi du comment. Je m’y …

Grandir avec les livres

J’ai commencé à lire très jeune. Bien que je ne me rappelle plus le titre du premier roman que j’ai lu (faute d’avoir beaucoup cherché), je me rappelle l’immense satisfaction que j’ai ressentie. Comme l’approche du Fil Rouge le mentionne : «la lecture procure un bien-être et les œuvres littéraires peuvent nous aider à cheminer personnellement.» C’est d’ailleurs depuis plus de 22 printemps que la littérature me permet de me découvrir, en plus d’être devenue une passion incroyable. Dans cet article, je vous raconte mon parcours littéraire en vous révélant les livres qui m’ont le plus marquée jusqu’à maintenant en tant qu’enfant, adolescente et jeune adulte. Enfant Même si je ne lisais pas de romans en 1ere année du primaire, je me rappelle d’un livre au service de garde de l’école que j’aimais bien consulter, et j’en suis certaine, je ne suis pas la seule. Il s’agit d’Arc-en-ciel le plus beau poisson des océans, j’étais éblouie par la beauté du livre, tout en découvrant différentes espèces de la vie marine. Par la suite, vers la deuxième …

Ariel, de la poésie envoûtante

Sylvia Plath, ce nom. Ce nom qui, dès qu’il est évoqué, nous envoûte dans la beauté de son art. Ariel est sans doute le recueil de poésie le plus connu de l’auteure et poétesse. On y retrouve ses poèmes les plus populaires. Bien qu’écrit de son vivant, ce recueil a été publié en 1965 à titre posthume, soit deux ans après son suicide en février 1963. Il est évident que Sylvia Plath a su laisser sa marque dans le monde littéraire par une écriture sincère et symbolique. Ted Hughes, son mari, a fait le travail d’assembler et de choisir les poèmes à inclure dans le recueil afin de donner un résultat authentique à l’image de l’auteure tourmentée. En effet, Sylvia Plath, très bonne étudiante, était considérée suicidaire pendant une grande partie de sa vie. Elle aura essayé à maintes reprises de s’enlever la vie, en vain, pour finalement y arriver un triste jour de février. C’est à travers ce recueil et ses œuvres littéraires, comme La Cloche de détresse, un roman autofictionnel, que se développe une …

Sous la cloche

Au cours du lancement des coffrets littéraires du Fil rouge, il y a avait un panel sur la littérature avec des auteures québécoises; lors de cette soirée, j’ai appris l’existence d’une auteure américaine, Sylvia Plath. Unanimement, cette auteure, plus précisément son roman The bell jar, La cloche de détresse en français, était un incontournable, en plus d’être un livre bouleversant, mais éblouissant. C’est l’histoire d’Esther Greenwood, elle a dix-neuf ans et passe un séjour à New York, car elle a gagné un concours de poésie organisé parc un magazine populaire. Elle se retrouve donc dans cette grande ville toujours en action avec douze autres filles et participe à des soirées, des événements de mode, etc. Sous une toile de fond des années cinquante, Esther perd intérêt pour les activités préalablement organisées, pour s’inventer ses propres aventures à travers la ville agitée, des bonnes comme des moins bonnes. À son retour de New York, elle retrouve la petite ville de banlieue monotone où elle a grandi, il faut dire qu’Esther a toujours eu une vie mouvementée, …

5 romans pour découvrir la littérature américaine

La littérature américaine fait partie de mes chouchous. Je ne sais pas s’il s’agit des thèmes ou si je suis simplement tombée en amour avec des auteur.e.s en particulier, mais plusieurs romans de ce pays sont pour moi devenus des classiques, voire font partie de mes romans favoris. Voici une liste (non-exhaustive!) des livres que je vous conseille vivement pour découvrir cette littérature, riche en thématique et surtout, remplie de figures d’écrivain.e.s fascinant.e.s! L’Attrape-coeurs de Jerome David Salinger  Désigné comme classique de la littérature américaine, ce roman porte bien son titre: il a carrément attrapé mon cœur (mouhahaha)! Si cette histoire peut paraître assez banale – on suit Holden, un jeune homme de 16 ans qui déambule pendant trois jours dans la ville, après s’être fait renvoyé de l’école -, la forme est toute autre : raconté à la première personne, le roman de Saligner emploie un langage familier et le lecteur a véritablement l’impression de suivre le jeune homme dans la ville, de connaître tout de ses états d’âme et de ses réflexions. Bien qu’il …

« Lazare mon amour » : petite incursion dans l’œuvre de Sylvia Plath

Héliotrope a décidé cet hiver de publier une courte plaquette écrite par Gwenaëlle Aubry, Lazare mon amour avec Sylvia Plath. C’est dans ces 75 pages qu’on découvre ou redécouvre une figure marquante de la littérature américaine et féministe, une icône fragile : Sylvia Plath. Il s’agit réellement d’un hommage qu’offre Aubry à Plath dans ce texte. On sent la fascination et la passion qui gagne l’auteure lorsqu’elle parle de Plath, cette femme qu’elle tente de comprendre encore et encore : Un jour on me demande d’écrire sur une autre, poète ou romancière, qu’importe, vivante ou morte (plutôt). Et tout de suite ce nom s’impose : Sylvia Plath. Je relis ses textes hypertendus, électrifiés, je regarde ses photos-caméléons. Je fais défiler ses masques, je bats les cartes de son tarot : le rameau de peur et le Roi des abeilles, l’amante éblouie et la mère-épouse prisonnière de l’Amérique des années cinquante, les vierges folles, le vieux démon mélancolique, l’Oiseau de panique. À travers cette fragile image, cette icône suicidée, je cherche le point d’ajustement de l’écriture à la vie. Je cherche …