Ariane
Castagnettes, de Marie-Élaine Guay, un recueil de poèmes qui m’a tour à tour fait rire et pleurer… et le tout, en public.
Les prénoms épicènes, d’Amélie Nothomb, qui m’a fait renouer avec cette autrice que j’ai pratiquement adulée toute mon adolescence pour ensuite la bouder.
Konbini, de Sayaka Murata, un roman empreint d’humanité, qui parle du fait que certaines personnes sont plus heureuses dans une vie toute simple qui sort des cadres de la «normalité».
Les furies, de Lauren Groff, un roman aux personnages complexes, où il est jouissif de pouvoir lire les deux versions différentes de la même histoire.
Frédérique
L’étang, de Claire-Louise Bennett, roman qui rend hommage aux détails quotidiens avec un mystère et un cynisme décapants.
Hôtel Lonely Hearts, d’Heather O’Neill, dont l’ambiance est demeurée en moi, même plusieurs mois après avoir terminé le livre.
Grosse, de Lynda Dion, qui m’a ouvert tout un pan de réflexions sur la manière de voir son propre corps.
Virginie
Le chant de la terre blanche, de Jean Bédard, un roman qui m’a happée, et que j’ai recommencé immédiatement après l’avoir fini. Je ne voulais plus le quitter. Il m’a tellement touchée que j’étais pas loin du syndrome de Stendhal. J’ai aussi adoré La femme aux trois déserts.
Écorchée, de Sara Tilley et De vengeance de J.D. Kurtness. Toutes les deux sont autochtones (Tilley de Terre-Neuve, Kurtness est innue), mais ont mis en scène des personnages qui ne le sont pas et ont développé leurs histoires d’une façon bien singulière.
Os, La montagne blanche, de Steve Gagnon. Je l’aime d’amour cet homme-là. Oui, je suis un vrai cœur d’artichaut. Et quand j’aime, je lis tout (cette année du moins), alors il y a aussi Chaque automne j’ai envie de mourir (avec Véronique Coté) qui m’a fait chavirer.
Quelque chose continue d’être planté là, de Maude S. Pilon. De la poésie du territoire, des mots qui remplissent l’espace, qui poussent à aller plus loin et font tellement de bien.
La cantine de minuit, de Yaro Abe, un manga qui raconte la petite vie des habitués d’un restaurant nocturne. Si intime et chaleureux, on en sort avec l’envie de cuisiner japonais.
Marie Anne
L’empire familier de François Rioux, qui m’a fait renouer à la poésie québécoise.
New and selected Poems de Mary Oliver, qui m’a confirmé que cette femme est définitivement une de mes poétesses préférées.
Le jeu de la musique de Stéfanie Clermont, qui m’a fait vivre énormément de choses.
Et puis Aria de laine de Meb, qui m’a fait découvrir d’autres formes de poésies.
Camille
N’essuie jamais de larme sans gants, de Jonas Gardell
Martine
N’essuie jamais de larme sans gants, de Jonas Gardell : LE roman qui m’a fait pleurer cette année. J’en ai parlé ici.
« La famille qui les laisse être ceux qu’ils sont librement et simplement. Cette famille qu’on se choisit et qui nous permet de nous épanouir. Il y avait tellement d’humour et d’amour entremêlés à ce groupe d’amis vivant dans la douleur et la violence et c’est ce qui m’a fait tomber sous le charme de ce groupe qu’on sait bien condamné à exploser. Les dernières pages du roman en sont d’ailleurs l’exemple parfait de cette famille soudée remplie d’amour qui transcende la mort.»
Le dernier chalet, d’Yvon Rivard : Une oeuvre qui m’a donné envie de prendre mon temps, de lire, d’écrire, de contempler et d’aimer plus fort. J’en ai parlé ici.
« Que ce soit en admirant un oiseau qui vole, un arbre ayant passé les décennies ou en relisant des œuvres qui rendent plus vivants, Yvon Rivard donne envie, avec ce livre, de ne pas craindre la fin ni la mort. Il donne envie de se poser doucement devant le fleuve, de respirer profondément en relisant encore et encore des mots qui, comme les siens, donnent tout son sens aux mots «vivre» et «aimer». Des mots qui donnent envie de lire, d’écrire, de vivre et d’aimer. »
Sorcières, la puissance invaincue des femmes, de Mona Chollet : Mon dernier gros coup de cœur. J’adore Mona Chollet que je trouve toujours pertinente, juste et incroyablement intelligente. Sorcières est une ode aux femmes qui osent être elles-mêmes envers et contre le patriarcat. J’ai appris plein de choses sur la chasse aux sorcières, j’ai été révoltée et convaincue de l’importance de me nommer sorcière.
Les villes de papier, de Dominique Fortier : Pour la beauté du texte, mais aussi pour la découverte de cette poétesse qu’est Emilie Dickinson.
L’art de perdre, d’Alice Zéniter
Un magnifique roman sur l’identité, la transmission et nos racines. J’en ai parlé ici.
« Ce qui me reste de cette lecture, c’est l’importance des racines que l’on se crée soi-même, tel un authentique retour à soi. C’est exactement l’histoire de Naïma qui retourne chez elle, dans son chez elle sans frontières ni passeport. C’est aussi l’amour qui réside entre des membres d’une même famille, et ce, sans avoir les mêmes croyances, repères et vécus. »
Caroline L.
Février de Lisa Moore
Six degrés de liberté de Nicolas Dickner
Le grand marin de Catherine Poulain
Jane Eyre de Charlotte Brontë
Marika
Monstres et Fantômes, Collectif, qui m’a fait frissonner et réfléchir.
Mercy on Me de Reinhard Kleist, qui m’a fait tomber en amour une deuxième fois avec Nick Cave alors que je ne croyais pas qu’il était possible d’aimer encore plus.
Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras, parce que je ne l’avais jamais lu encore et que Duras me fait chavirer à chaque lecture. Je l’ai parcouru à petits pas, furtivement, comme une voyeuse qui ne veut pas voir, car ce qu’on exhibe fait trop mal.
Camille M
Petit pays, de Gaël Faye, offert par une amie lors d’un échange de livres de Noël. Je l’ai dévoré et je crois que c’est ce qui m’a donné envie de plus de littérature étrangère en 2019. Je vous en parle d’ailleurs bientôt sur le blogue, alors je ne vous vends pas trop la mèche ici, mais disons seulement que les thèmes d’enracinement, de liberté et du souvenir m’ont particulièrement touchée.
Joëlle
La Tourbière des cauchemars de Frédéric Raymond et A Whole New World de Liz Braswell, tous les deux à cause de leurs clins d’oeil à H.P. Lovecraft.
Anaïs
Mon coup de cœur pour 2018 a définitivement été Les villes de papier de Dominique Fortier. Un bijou dont j’ai parlé sur le blogue puisqu’il mérite toute notre attention.