All posts tagged: Maude Veilleux

Le fil rouge; Le fil rouge lit; Bibliothérapie; Littérature; Lecture; Livres; Les livres qui font du bien; Une sorte de lumière spéciale; Maude Veilleux; Éditions de l'Écrou; Poésie; Colère; Trash; Changement; Anxiété

Une sorte de lumière qui éblouit

Directe, étonnante et passionnée, la prose de Maude Veilleux sort de l’ordinaire par sa singularité. Sa poésie happe, déchire, surprend, tout en étant hyper accessible. Pour ma part, c’est par son premier recueil – au titre peu conventionnel –, Les choses de l’amour à marde (2013), que j’ai découvert cette brillante écrivaine il y a quelques années. Récemment, plusieurs ami.e.s m’ont vanté en long et en large les mérites de son plus récent recueil paru en juin dernier aux éditions de l’Écrou et intitulé Une sorte de lumière spéciale. J’ai à nouveau été comblée par la plume non conformiste de l’autrice grâce à ce dernier recueil d’une puissance qui éblouit tellement qu’on en devient presque aveugle d’émerveillement. Revendiquer le droit d’être trash  Originaire de la Beauce, Maude Veilleux se réclame, dans son dernier ouvrage, d’une esthétique trash et critique le fait que beaucoup d’intervenants du milieu littéraire ont levé le nez sur son style d’écriture parce qu’ils l’ont trouvé trop glauque, trop sale. Or, l’écrivaine provient d’un milieu ouvrier plutôt pauvre, un milieu «de cowboys du Québec …

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Stalkeuses : Ode au voyeurisme et à l’indiscrétion

Guerrière emblématique de l’ère de l’Internet, la « stalkeuse » est cette créature qui traque, espionne et fouine de manière obsessionnelle. Sa forme la plus connue est sans aucun doute la stalkeuse des réseaux sociaux, celle qui passe à la loupe ton compte Facebook avant une date, qui part à la chasse de tes anciennes conquêtes parmi tes vieilles photos ou qui surveille un peu trop en direct ce que font tes amis et ta famille. Mais la stalkeuse est loin d’être une invention de la modernité numérique, ni d’être uniquement féminine : n’avons-nous pas toutes et tous déjà eu un père fouineur, une patronne indiscrète, un professeur envahissant, une voisine voyeuse, un chien curieux? Que ce soit par le trou d’une serrure, à travers la fenêtre de la cuisine ou avec une caméra de surveillance, la stalkeuse s’accapare le champ du regard et fait régner l’indiscrétion – amenant parfois à la révélation de quelque obsession originale. Fanie Demeule et Joyce Baker, directrices du recueil de nouvelles Stalkeuses, publié chez Québec Amérique, ont invité quatorze …

Ce que les fileuses ont acheté pour le #12août j’achète un livre québécois dans le cadre du défi #Jelisunlivrequébécoisparmois

J’espère que tout comme nous, les fileuses, vous avez vécu un excellent #12août! Pour ma part, j’ai pu réaliser un rêve de toujours en étant libraire d’un jour dans ma librairie chouchou : la librairie de Verdun. J’étais en compagnie de Martine et de Marjorie et nous nous sommes amusées à conseiller les gens dans leurs achats. Voici quelques titres que nous leur avons suggérés : Petite laine — Amélie Panneton Déterrer les os — Fanie Demeule L’écrivain public — Michel Duchesne L’angoisse du poisson rouge — Mélissa Verreault La détresse et l’enchantement — Gabrielle Roy Soleil — David Bouchet Veiller la braise — Sara Lazzaroni et plusieurs autres! Et voici la liste d’achats des fileuses : Mes achats : Le cœur de Berlin — Élie Maure/Les rivières suivi de Les montagnes — François Blais Roxanne K.D. : Une longue canicule — Anne Villeneuve/Direction Saint-Creux des Meuh-Meuh — Sandra Dusseault/De bois debout — Jean-François Caron/À l’abri des hommes et des choses — Stéphanie Boulay/Last call les Murènes — Maude Veilleux Vanessa : J’ai décidément abusé des bonnes choses : Autopsie d’une femme plate …

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Nos suggestions de recueils de poésie pour le mois de juillet du défi #jelisunlivrequébécoisparmois

Le mois de juillet sera un vrai défi, parce que je ne lis que très rarement de la poésie. Pourtant c’est un art que j’aime entendre, j’aime voir. J’adore voir les artistes s’exprimer et s’enflammer sur scène. Quand je l’entends, je la sens, je vis les émotions et je crois la comprendre. Quand je la lis, elle vient moins me toucher. Il y a des exceptions évidemment, mais j’ai le sentiment que ça vient moins me toucher, que la compréhension est moins là et surtout que mon interprétation n’est pas la bonne. Suggestions et/ou lectures des fileuses  Ce que je vais lire : Comme je vous l’ai expliqué plus haut, je ne suis pas une grande «fan» de poésie. Le défi lecture du mois de juillet est alors un vrai défi pour moi. J’ai donc décidé d’aller dans une valeur sûre. Je vais lire l’un des recueils de poésie d’un auteur québécois que j’aime beaucoup, David Goudreault : Testament de naissance. Laurence et Kim liront Filles de Marie Darsigny Vanessa lira aussi Filles de Marie Darsigny et Marie …

Ce qu’on a lu comme roman écrit par une femme pendant le mois de mars #Jelisunlivrequébécoisparmois

J’étais impatiente de commencer ma lecture du mois de mars : un roman écrit par une femme. Je trouvais important de renouveler le défi et j’étais curieuse de découvrir vos choix de lectures pour ce mois. Ma lecture fut Partir de rien de Maude Nepveu-Villeneuve. Ce livre m’a été offert dans l’un des coffrets littéraires du Fil rouge. Je dois remercier Martine et Marjorie pour leur choix parce que ce fut un vrai coup de cœur. Me retrouver dans l’univers coloré de Chloé et d’Almée fut réconfortant et envoûtant. L’amitié qui existe entre les deux personnages m’a ramenée en enfance et a créé un vrai sentiment de nostalgie. Et il existe entre les deux jeunes filles/femmes (le mystère de leur âge restera tout le long du roman et c’est ce qui fait que c’est magique) une amitié très malsaine. Elle l’est, parce qu’elles n’arrivent pas à survivre l’une sans l’autre et plus elles quittent l’enfance, plus il est difficile pour elles de faire leurs propres choix. Chloé est un personnage que j’ai aimé détester, parce qu’elle me …

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Nos suggestions de roman écrit par une femme pour le mois de mars du défi #jelisunlivrequébécoisparmois

Pourquoi mettre encore comme contrainte un «roman écrit par une femme» pour le mois de mars ? Je ne vous le cacherai pas, je suis féministe et c’est l’une des valeurs du Fil rouge. Vous pourriez constater que lorsque nous nommons des classiques, ce sont souvent des livres écrits par des hommes qui nous viennent en tête. Faites le test vous-même. Je juge important de souligner le travail de toutes ces femmes québécoises et c’est pourquoi je vous invite à lire un livre écrit par une femme. Je vous invite également à partager vos lectures sur notre groupe «Un livre québécois par mois», ainsi que sur instagram avec le #lefilrougelit ! Les lectures ou suggestions des fileuses : Ma lecture sera Partir de rien de Maude Nepveu-Villeneuve. Tout simplement parce que c’est un roman que j’ai reçu dans l’un des coffrets littéraires du Fil rouge. Je me dis que ça doit être un bon choix ! La lecture de Martine : « Ce mois-ci est définitivement le plus facile! Il suffit simplement que ma vie continue …

Ce qu’on a lu comme autobiographie/autofiction en janvier #Jelisunlivrequébécoisparmois

Pour le mois de janvier, l’équipe du Fil rouge vous avait donné comme défi de lire une autobiographie ou une autofiction. Ce défi fut quand même plus ardu que je ne l’avais cru, étant donné que je lis plus de fictions qu’autre chose. Je dis bravo à ceux et celles qui ont relevé le défi! Je vous invite à partager vos lectures sur le groupe Facebook Un livre québécois par mois. Je suis toujours très curieuse de voir ce que vous lisez et j’aime que vous partagiez vos photos! Ce que j’ai lu : Borderline Ça faisait longtemps que le roman de Marie-Sissi Labrèche prenait la poussière dans ma bibliothèque. Avec le thème du mois de janvier, une autobiographie ou une autofiction, lire Borderline allait de soi. Lors de mes études en travail social, j’ai eu la chance d’avoir un cours qui portait sur les maladies mentales. Comble de chance, le sujet de mon travail de fin de session portait sur les personnes ayant une personnalité limite. Je me souviens qu’avec mon équipe de travail, nous …

Nos suggestions d’autofiction/biographie pour le mois de janvier du défi #jelisunlivrequébécoisparmois

Pourquoi ai-je choisi l’autofiction ou la biographie comme premier genre? Simplement parce que je crois c’est un des moyens de se rapprocher de l’auteur-e. C’est une lecture très personnelle qui nous permet de faire une introspection sur soi-même (bonjour bibliothérapie!). Souvent, les « histoires » racontées dans ces livres nous touchent encore plus, car nous les savons vraies, permettant alors de se reconnaître plus facilement. Les lectures ou suggestions des fileuses : Je compte lire Borderline de Marie-Sissi Labrèche. Laurence Lacroix : « J’avais bien aimé Le feu de mon père de Michael Delisle. » Marie-Lou Beaudin : « J’ai bien aimé Qui de nous deux de Gilles Archambault, un récit sur les mois entourant le décès de sa conjointe de longue date. Le avant et le après. Touchant et inspirant. » Amélie Panneton : « Ma suggestion, un livre que j’aime d’amour : Journal de Julie Delporte, qui est (comme son nom l’indique) un journal illustré, très doux-amer et très beau. Et j’aimerais beaucoup lire Prague de Maude Veilleux ce mois-ci (à peu près dix-huit mois après tout le …

J’avais toujours rêvé de Prague

J’aime mieux la fiction. Guillaume m’a dit : tu as de la difficulté à différencier le réel de la fiction. (…) L’écrire me permet d’ancrer ma présence au monde, me permet de me sentir vivante, me permet de bouger, de travailler. Sans le livre, je suis une coque vide. Il y a des romans que je sens déjà que je vais aimer juste à lire le titre et la quatrième de couverture. J’ai tout de suite l’intuition que je connecterai avec l’histoire et l’auteur sans pourtant en savoir grand-chose. Un peu comme quand je planifie mes voyages; il y a certains endroits que je sais d’avance que je vais adorer. J’ai eu cette impression en décidant de partir à Portland en Oregon dernièrement. Je voulais déjà me marier avec cette ville avant même d’y avoir posé les pieds pour la première fois. Prague de Maude Veilleux m’a tout de suite fait cet effet. Je suis tombée sur un extrait dans la chronique sur la rentrée littéraire québécoise. Il ne disait pas grand-chose, mais j’ai tout …

Ce qu’on a pensé de nos lectures d’août #jelisunlivrequébécoisparmois

Le mois dernier, pour le mois de la fête du livre québécois, j’ai lu Le Vertige des insectes de Maude Veilleux. Un livre d’atmosphère touchant qui nous emmène dans la tête d’une jeune fille qui se sent éprise d’une solitude et d’une tristesse trop grande pour elle. Mathilde vient de perdre sa grand-mère Rose, cette femme qu’elle a tant aimée et elle en est complètement renversée. Au même moment, sa copine Jeanne doit partir travailler au Yukon pour l’été, Mathilde fera donc face seule à ses démons et à sa douleur. J’ai beaucoup aimé l’écriture de Maude Veilleux, par sa façon de créer une ambiance et une atmosphère aux scènes les plus banales. Elle a su faire du personnage de Mathilde un être complexe, qu’on n’arrive pas toujours à comprendre ni à suivre dans ses idées, mais la forme narrative nous aide tout de même à saisir toute la puissance de son mal d’être. La distance qui se crée entre nous et le personnage accentue toute la profondeur de ses failles. Cette lecture m’a sans …