Programme double: les choix de ma blonde
Ma tendre moitié m’a sorti de ma zone de confort pour lire du mystère chez nos auteurs d’ici.
Ma tendre moitié m’a sorti de ma zone de confort pour lire du mystère chez nos auteurs d’ici.
Ce n’est plus une cachette que le genre policier est mon favori. D’ailleurs, j’attends toujours patiemment la sortie des nouveaux opus de mes auteurs favoris: Arnaldur Indridasson, Raymond Khoury, Lisa Gardner et autres. L’une de ces auteurs, desquels je surveille toutes les sorties de livres, est Camilla Läckberg. J’aime l’approche qu’elle utilise pour livrer son histoire dans ses romans et j’apprécie également sa protagoniste principale depuis le début, Erica Falck, et son amoureux policier. Alors quand j’ai su que son nouveau roman sortait en avril dernier, j’étais très excitée de replonger dans l’univers de l’autrice. Voici mon impression à la suite de la lecture de La cage dorée. Nouvelle protagoniste Je me suis donc installée confortablement pour lire ce nouvel ouvrage, sans aucune attente particulière autre que l’assurance de retrouver le personnage principal, Erica Falck, et sa personnalité authentique. Quelle surprise ça a été de réaliser que l’autrice avait mis sur pause sa série habituelle pour nous livrer un nouvel univers et une nouvelle protagoniste: Faye. De prime abord, j’étais un peu déçue et j’appréhendais …
Les personnes qui me connaissent bien savent que j’aime beaucoup lire des romans policiers, ou polars, et que je m’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à la gastronomie. La photo qui illustre cet article n’est qu’un mince échantillon des livres tirés de ma bibliothèque qui parlent de l’un, de l’autre ou de ces deux sujets. Alors, quand il y a une intrigue policière ou un bon suspense qui contient aussi des descriptions culinaires, je suis aux anges! Je suis consciente que c’est un simple effet de réel, pour rendre les personnages plus réalistes à nos yeux de lectrices et de lecteurs, mais il arrive tout de même que je choisisse une oeuvre spécifiquement parce que je sais que l’intrigue sera saupoudrée des repas de l’enquêteur ou de l’enquêtrice. Je vous partage donc ici quelques pistes de réflexion et suggestions sur le thème de la littérature policière et de la gastronomie. Kay Scarpetta et la gastronomie italienne Je commence par vous présenter mon personnage préféré d’enquêtrice qui cuisine. Kay Scarpetta est …
J’ai toujours affectionné le genre littéraire policier, et ce, depuis le jour où ma mère m’a acheté une boîte pleine de romans d’Agatha Christie à la bouquinerie de la Terrasse Dufferin alors que j’étais âgée de dix ans. En vieillissant, toutefois, je me suis rendu compte que mon genre littéraire «chouchou» était plutôt mal aimé, comme un sous-genre peu appréciable. Souvent, le genre policier est considéré comme de la paralittérature. Est-ce que ce genre littéraire a moins de sens esthétique pour l’exclure des œuvres faisant partie de la littérature? Cela m’a parfois amené à être complexée d’aimer tant ce genre.
Et vous, avez-vous un genre littéraire dont vous êtes mal à l’aise de dévoiler votre passion pour celui-ci?
J’aime me sentir obnubilée par une lecture. Avoir l’impression d’être complètement investie dans un récit et ne pas réussir à fermer le bouquin, avant de savoir. Savoir, tout simplement. Savoir comment les événements défileront. Vous connaissez sans aucun doute ce sentiment, vous lisez et hop, vous reprenez conscience de ce que vous étiez en train de faire! Quel plaisir de s’évader le temps de quelques pages, voire quelques heures, avec un bouquin entre les mains! C’est ce qui m’est arrivé à nouveau avec Joyce Carol Oates. La lecture de Sacrifice, un de ses derniers romans, m’avait totalement ravie et j’étais restée avec la forte impression que Carol Oates maîtrise à merveille les codes du thriller psychologique. En recevant Valet de pique, j’étais nerveuse à l’idée de lire à nouveau un de ses livres. Ça me fait toujours ça, quand j’aime trop un roman, je crains d’en lire d’autres du même auteur-e de peur de briser ce sentiment si fort que j’avais ressenti la première fois. Or, avec Valet de pique, je me suis sentie aspirée par …
L’œuvre postmoderne se caractérise par des personnages marginaux, un mélange de plusieurs genres accompagné d’une fragmentation du style d’écriture. Retrouver tout ça dans un même ouvrage, ça reste assez rare et en faire une très bonne histoire, encore plus. Or L’Adversaire d’Emmanuel Carrère y parvient. Le coeur du récit L’Adversaire, c’est l’histoire d’un homme : Jean-Claude Romand. Mélangeant fait divers, roman policier, autobiographie et biographie, Carrère y relate le meurtre sanglant de la femme et des deux enfants de Romand. Toutefois, ce crime terrible en cache d’autres. En effet, Jean-Claude Romand, réputé médecin de l’OMS à Genève en Suisse s’avère n’avoir jamais mis les pieds dans cette organisation. Plus le procès approche, plus des éléments déroutants sur sa vie sont découverts. Celui-ci n’a jamais terminé ses études en médecine, mais assistait tout de même aux cours faisant croire à ses camarades qu’il faisait partie des leurs. Jean-Claude Romand est même allé jusqu’à s’inventer un cancer. Les mensonges s’empilent et se multiplient, mais en réalité, qui est donc cet homme ? Comment se fait-il que personne n’ait …
Le week-end dernier, j’avais vraiment envie de lire quelque chose de très relaxant et selon moi, les romans policiers sont les livres parfaits dans ce genre de cas. Rien ne me fait plus décrocher que simplement me plonger dans un thriller psychologique. Étrangement, je n’ai pas lu une tonne de romans policiers, simplement parce que tant d’autres livres me tentent… (Encore un moment où je reprends conscience de tous les livres que j’aimerais avoir la chance de lire, mais que je ne pourrai tout simplement pas, par manque de temps!) J’ai donc décidé de lire Évanouies de Megan Miranda. Ce livre était sur ma table de chevet depuis plusieurs mois, j’avais prévu le lire à Noël… mais je n’avais pas eu la chance. Bref, je me suis plongée dans ce roman policier le temps d’un week-end et j’ai été globalement satisfaite. Le roman raconte l’histoire de Nicolette Farrell qui retourne dans sa petite ville natale, Cooley Ridge. Elle avait quitté cette ville à la suite de la disparition de sa meilleure amie Corinne. Dès qu’elle y remet …
Agatha Christie, la reine du crime, a de nombreux classiques du roman policier à son actif : Le crime de l’Orient-Express, Les dix petits nègres, Le meurtre de Roger Ackroyd et Mort sur le Nil, pour n’en nommer que quelques-uns. Elle est la spécialiste du mystère et s’amuse à angoisser l’homme avec des énigmes qui sollicitent la logique. Agatha Christie écrit autant pour les enfants que pour les adultes : ses lecteurs se comptent par millions. Dans la nouvelle Les trois souris, parue en 1948, Agatha Christie réussit à intégrer cette morbidité enfantine à son mystère. Trois souris, une comptine anglaise du 17e siècle, donne son nom à la nouvelle. L’histoire est donc écrite dans le respect de cette petite comptine, où la mort de trois personnages est réalisée dans un huis clos pratiquement charmant, une pension familiale perdue en pleine tempête de neige. Un de ces personnages dit même lors du premier acte : J’adore les comptines, pas vous? Elles sont toujours tragiques et macabres. C’est pourquoi les petits enfants les aiment… L’adaptation de cette nouvelle policière est la pièce phare du répertoire …
Et je quitte avec un morceau de pays sous le bras, un endroit encore inédit que je pourrai visiter chaque fois que je le désirerai.
Je ne suis vraiment pas le public cible des romans policiers. J’ai plutôt ouvert Apocalypse bébé parce que c’était de Virginie Despentes, enfant terrible de la littérature française, et non pas pour l’appartenance générique du roman. Eh bien, j’ai été servie ! Apocalypse bébé raconte l’histoire de deux détectives privées, Lucie et « L’Hyène », à la recherche de Valentine, adolescente parisienne en fugue. On se retrouve dans une dynamique « Sherlock/Watson », où La Hyène éblouit Lucie par ses qualités d’enquêtrice. Les deux femmes partent en mission à Barcelone pour mettre la main sur Valentine et la ramener à sa famille. Bien qu’écrit il y a presque 6 ans, le roman de Despentes est patent d’actualité : il s’y produit un attentat terroriste en plein cœur de Paris qui fait des centaines de victimes. C’est un attentat « juste parce que », semble dire Valentine, juste parce que la société fait chier. Dans Apocalypse bébé, on fait sauter le patriarcat blanc et raciste, l’institution élitiste et bourgeoise, la religion comme la surconsommation. C’est une colère violente qui anime la jeunesse française et …