All posts tagged: Hurtubise

le fil rouge, le fil rouge, bibliothérapie, littérature, lecture, livres, les livres qui font du bien, Eva Braun, Un jour mon prince viendra, Une cage dorée, Jean-Pierre Charland, Hurtubise, Deuxième Guerre mondiale, Adolf Hitler, littérature québécoise

Dans une ombre très sombre

Bien que le nom d’Adolf Hitler soit familier, celui de celle qui a été à ses côtés durant quinze ans demeure assez méconnu. Pourtant, Eva Braun a occupé une place pour le moins importante dans la vie du chancelier du troisième Reich. Les deux livres du Québécois Jean-Pierre Charland que j’ai lus, soit Un jour, mon prince viendra et Une cage dorée, relatent la vie de cette Allemande ayant côtoyé celui qui a changé l’histoire de l’Allemagne et celle du monde. Depuis le début Le premier tome débute avec un passage se déroulant en 1944, mais quelques pages plus tard, la chronologie reprend durant l’enfance d’Eva. Je me suis d’abord questionnée sur ce choix de l’auteur. Pourquoi parler de l’enfance de la femme, alors que c’est surtout sa vie de jeune adulte durant la montée du nazisme qui caractérise son existence? En lisant, je me suis rendu compte que ce retour en arrière était très pertinent. Il nous permet en fait de comprendre certaines choses qui ont pu mener cette jeune femme venant d’une famille banale, non politisée, à …

Club de lecture : Les désordres amoureux

Mardi, 12 décembre, café Zoha Ce mardi en est un de tempête. Une douce tempête qui couvre tout sur son passage, les arbres deviennent lourds, tout comme nos pieds qui essaient tant bien que mal de se frayer un chemin sur les trottoirs qui n’ont toujours pas été déneigés. C’est donc avec nos tuques enneigées et de la brume dans nos lunettes qu’on entre dans le café Zoha. Tout est calme, l’ambiance des fêtes est bien installée dans la place. Ce sera parfait pour notre rencontre. Finalement, la tempête aura eu raison de quelques participantes, c’est donc à cinq qu’on débute notre discussion sur le dernier livre du mois; Les désordres amoureux de Marie Demers. Alors que certaines ont passé un bon moment de lecture parsemé de rires à voix hautes, d’autres sont loin d’être friandes du style de l’auteure. Le rythme et l’écriture  » le rythme est intéressant » mentionne l’une des participantes. Par contre, on se tanne vite des anglicismes, je ne pense pas vraiment être le public cible pour ce type d’ouvrage. On …

Comme une chaleur de feu de camps, Amélie Panneton, Hurtubise, éditions Hurtubise , littérature jeunesse, lefilrougelit, bibliothérapie, les livres qui font du bien, littérature jeunesse adolescente, amour, premier amour, agression, dénonciation, chaleur de feu de camps, romans pour adolescent-es

Comme une chaleur de feu de camp : ta parfaite lecture d’automne

Ce printemps, nous avons décidé de mettre le roman Petite laine d’Amélie Panneton dans nos coffrets mensuels. Ce roman publié chez les éditions de Ta Mère m’avait énormément plu. J’avais adoré l’écriture d’Amélie et sa façon bien à elle de s’attarder sur les détails, les souvenirs, les perceptions et de faire avec des petits riens des liens, de l’anodin qui devient du grand. J’aime beaucoup la plume d’Amélie, je la trouve sensible, à l’image de ce qu’elle dégage. Comme une chaleur de feu de camp est un roman pour adolescent.es publié aux éditions Hurtubise qui m’a tenue en haleine une journée entière. Par un beau samedi automnal, je me suis mise à lire ce premier roman jeunesse de l’auteure et je n’ai pu le refermer qu’une fois terminé. C’est exactement le genre de livre que j’aurais aimé lire adolescente. Heureusement, j’ai aimé tout autant une fois adulte. On y raconte l’histoire d’Emmanuelle, une jeune fille discrète et très sportive qui pratique la natation depuis de nombreuses années. Emmanuelle fait la rencontre de Thomas, un gars …

maxime billie sarah-maude beauchesne hurtubise littérature jeunesse littérature québécoise adolescent

Oh, Billie

Je lis en marchant. Ça fait toujours réagir les gens. On m’arrête souvent pour me demander comment je me débrouille ou si je n’ai jamais eu d’accident en pratiquant cette activité controversée. Vous serez peut-être surpris de l’apprendre, mais j’arrive à lire tout en anticipant la présence des obstacles, les feux rouges ou les gens à ne pas bousculer. Lire en marchant, sans jamais faire d’accident, j’en étais plutôt fière. Jusqu’à Maxime. Par trois fois, lors de ma lecture, j’ai failli. Un poteau d’arrêt, un cycliste et un piéton qui marchait dans ma direction ont risqué un face à face malheureux avec ma personne, trop captivée par les mots que je dévorais. Parce que je n’arrivais pas à détacher mes yeux de ce roman aux couleurs vives et attrayantes — le troisième, et dernier, de la trilogie de Beauchesne, qui met de l’avant le personnage attachant de Billie Fay — mes superbes statistiques sont tombées à l’eau. Dans ce troisième tome, Billie déménage avec sa meilleure amie, poursuit le Cégep, vend des grilled-cheese dans un …

valérie chevalier, les petites tempêtes, hurtubise, le fil rouge lit, bibliothérapie, livres, lectures, les livres qui font du bien

La nécessité des petites tempêtes

Après Tu peux toujours courir et La théorie du drap contour, Valérie Chevalier nous sert avec brio un road novel fragmenté. Les petites tempêtes nous fait découvrir l’univers de Raphaëlle et celui de toutes les personnes qui croisent son chemin dans de courts chapitres de quelques pages. Son père, sa meilleure amie Chanterelle et des hommes de tout type (un ancien amoureux, un mannequin, un amant, une relation stable, un amour d’été, etc.) C’est l’histoire de l’amour qui va et qui vient, comme une ballade où l’on regarde défiler le paysage. Raphaëlle est une âme en construction, une identité en quête de soi: les hommes qu’elle rencontre la forgeront et ils lui rappelleront également la place de l’art dans sa vie. L’artiste Ce que Valérie Chevalier fait de façon sublime: intégrer l’art à son oeuvre. L’art, c’est comme l’amour: il n’a de valeur que dans les yeux de celui qui le regarde. (p.165) Peu importe où dans le monde se situe notre narratrice, Paris, Vermont, Montréal, l’art la suit et reflète son état d’esprit. Les petites tempêtes …

L’école du style : une image plus saine du milieu de la mode

Les changements corporels associés à la puberté, additionnés à des images véhiculées dans les médias, mènent redoutablement plusieurs adolescentes à ressentir une insatisfaction à l’égard de leurs corps et à avoir une piètre estime d’elles-mêmes. C’est pourquoi j’ai eu envie de vous présenter le nouveau roman de Dïana Bélice, L’école du style 1. Glamour, projecteurs et histoires de cœur, qui ouvre une porte vers la diversité corporelle en proposant une histoire qui présente une image plus saine du milieu de la mode. Résumé La vie d’Olivia prend un virage inattendu lorsque la propriétaire d’une agence de mannequinat misant sur la beauté naturelle la recrute alors qu’elle fait des courses avec sa mère. Si à 14 ans, elle n’avait jamais pensé à faire carrière sous les projecteurs, le fait qu’un travail la mène à voyager l’interpelle beaucoup, elle qui rêve de découvrir le monde. En moins de temps qu’il lui en faut pour réaliser ce qui lui arrive, elle atterrit à Londres pour son premier défilé. Cette nouvelle aventure lui permet de nouer de belles amitiés… …

Quelques suggestions de romans destinés aux adolescent.e.s

Mon intérêt pour la littérature destinée aux adolescent.e.s s’est développé au mois de janvier alors que j’avais décidé de lire Coeur de slush pour le défi littéraire. Carte-cadeau Renaud Bray en poche, j’étais partie acheter le premier roman de Sarah-Maude Beauchesne. En errant dans le rayon de la littérature jeunesse, j’ai eu l’envie soudaine d’en lire davantage. C’est donc curieuse de savoir ce que les ados d’aujourd’hui lisent que je suis repartie chez moi les bras pleins de romans jeunesse. Tout le mois de janvier, j’avais 14 ans. Les chiens, Allan Stratton Un thriller, une histoire de fantômes et de violence conjugale. Un roman pour les jeunes qui mènent une vie instable ou pour ceux qui aiment avoir une petite frousse. Résumé La valise de Cameron est toujours faite. Au moindre doute de sa mère, il fuit avec elle vers une autre ville. C’est que sa mère est persuadée que, s’il les retrouve, son ancien mari les tuera tous les deux. Avec habitude, mais à contrecœur, Cameron déménage encore, loin de tout, ayant comme seul contact …