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Soie d’amour

Alessandro Baricco est un auteur qui a certainement marqué la communauté littéraire avec Soie, ouvrage paru originellement en italien, en 1996. Son écriture touchante, toute en finesse et en douceur, m’avait paradoxalement happée avec ce roman, et j’avais ensuite découvert Océan mer, puis plus tard Mr Gwyn. Sans le savoir, j’avais quitté Soie seulement pour mieux y revenir… La soie L’histoire prend racine en France, dans le petit village de Lavilledieu, en 1861. Hervé Joncour, un homme discret et à son affaire, heureux en mariage avec Hélène, toute aussi discrète et à son affaire, est le personnage au cœur du roman. Son parcours de vie, tout tracé d’avance par son père, prend un tournant des plus originaux alors qu’il devient importateur d’œufs de vers à soie pour son petit village. Le bout du monde Entraîné et motivé par son mentor, un homme tout à fait éclectique et marginal, Hervé Joncour traversera donc la France, l’Autriche, la Russie et l’Océan, puis, à l’aide de contrebandiers hollandais, rejoindra la terre lointaine du Japon, là où personne ne l’attend. Ce voyage en est un …

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Confessions d’une japanophile

Longtemps, j’ai essayé de nier les faits, de cacher la vérité. Mais aujourd’hui, le temps est venu pour moi de faire face à la réalité et de l’admettre : je suis une incorrigible otaku! Il faut dire que je suis tombée dedans quand j’étais petite, en écoutant des tonnes de séries japanime comme Le Petit Castor, Les trois mousquetaires ou Les mystérieuses cités d’or. Aujourd’hui, j’en porte encore les séquelles, arborant en public des t-shirts à imprimés kawaii et visionnant en boucle les vidéos perturbantes de Kyary Pamyu Pamyu — déconseillées aux personnes souffrant d’épilepsie! J’aime le dépaysement et la surprise perpétuelle engendrés par les explosions multicolores et les débordements absurdes de ces artéfacts excessifs et surchargés. J’ai malencontreusement transmis mon addiction à mes enfants, qui ont grandi entourés de Pokémon, d’Hello Kitty et de Mario Bros. Gamer invétéré, leur père a également contribué à leur perdition en les initiant à des jeux comme Kirby’s Adventure, Megaman et La légende de Zelda. Résultat : il n’est pas rare de les trouver en train de faire de l’origami au son frénétique …

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Découvrir le Japon entre mère et fille

Le nouveau roman d’Alice Michaud-Lapointe est sorti en librairie et, comme toujours, je suis sous le charme de ce qu’elle écrit. L’autrice de Titre de transport et Villégiature tombe à nouveau dans mes cordes avec un récit de voyage sur le Japon. Néons et Sakuras est écrit à quatre mains par Alice Michaud-Lapointe et Ginette Michaud, mère et fille. Ce livre est publié aux éditions Héliotrope dans la série K. Celle-ci inclut des textes littéraires écrits à la périphérie du roman, comme le mentionne la maison d’édition sur leur site web. Bien que les deux femmes nous racontent une histoire, le livre donne l’impression du documentaire dans lequel on découvre le Japon sous deux regards très subjectifs. Rêve mère et fille Depuis plusieurs années, la mère et la fille partagent un rêve et décident de se rendre au Japon pour la fête de hanami, où la coutume traditionnelle se veut d’apprécier la beauté des cerisiers en fleurs. Arrivées au Japon, elles sont confrontées à de nouvelles habitudes auxquelles elles doivent rapidement s’habituer. Face à la nouveauté et sans …

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Konbini : La vie en dehors des normes fixées par la société

Saviez-vous que, au Japon, le mot konbini désigne un commerce de proximité ouvert 24/7 où l’on vend principalement des aliments de consommation rapide? Ce terme vient de la contraction des mots anglais « convenience store », en japonais. J’ignorais ce fait avant ma lecture du roman de l’autrice japonaise Sayaka Murata ayant ce mot pour titre. Konbini est un court livre qui pourrait s’apparenter à une nouvelle. Il nous plonge dans l’univers de ces supérettes japonaises par l’entremise du personnage de Keiko Furukura, une femme de 36 ans qui occupe un emploi à temps partiel dans un konbini depuis près de dix-huit ans. Faire sa place Au départ, Keiko devait occuper cet emploi dans un konbini le temps de ses études universitaires. Or, étant depuis son enfance une personne ayant de la difficulté à s’adapter aux normes de la société, Keiko trouve un certain confort dans ce travail où elle se sent enfin normale. En cet instant, pour la première fois, il me sembla avoir trouvé ma place dans la mécanique du monde. Enfin, je suis née, songeai-je. C’était, …

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3 suggestions de séries manga à découvrir

Quand je suis en panne de lecture, que ma capacité d’attention me fait défaut et que les romans me semblent être des projets interminables, lire un manga est un excellent remède à mes maux de lectrice. Puisqu’il se lit rapidement et qu’il ne m’épuise pas mentalement, il me fait du bien et ma motivation à lire se réactive comme par magie ! Il m’est donc venu à l’idée de vous proposer trois séries manga différentes, qui m’ont toutes permis de m’évader et de continuer à lire. Le mari de mon frère, Gengoroh Tagame Yaichi habite seul avec sa fille Kana. Un jour, un homme se présente à lui comme étant le mari de son frère jumeau qui a refait sa vie au Canada et qui est maintenant décédé. Il héberge donc Mike, son beau-frère venu d’Amérique du Nord pour découvrir le Japon, le pays qui a vu grandir son défunt frère. Vivant dans un pays où le mariage entre personnes de même sexe n’est pas encore légalisé, Yaichi, marqué par des préjugés homophobes, ouvrira tranquillement …

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Le maître des livres: la littérature qui soigne

Amadouer la bête Mis à part quelques Dragon Ball lus dans ma jeunesse, je n’avais aucune expérience en matière de manga. Alors quand j’ai nommé le titre de la série que je cherchais, Le maître des livres de Umiharu Shinohara, au libraire et qu’il m’a demandé si c’était un «shhhyenihusfggen» (je vous jure que le mot n’évoquait rien de plus pour moi à cet instant), je me suis abstenue de répondre autre chose que «?!?». Grâce à mon solide sens de la déduction (oui, mais non), j’ai pu comprendre que ce mot mystère évoquait un type du manga. En fait, le terme est défini selon le lectorat ciblé par le magazine dans lequel les premières planches ont été publiées. Le maître des livres a été prépublié dans le Weekly Manga Times, un magazine ciblant principalement les jeunes hommes adultes âgés de 15 à 30 ans. (Ah!) Le seinen manga (parce que c’est un seinen, finalement) présente des histoires un peu plus sérieuses et complexes. La lecture du premier tome fut une expérience plutôt ardue pour …

Hiroshima, une ville d’amour malgré tout

En 1945, Hiroshima était la cible d’une attaque atomique des États-Unis. En 1959, Resnais réalise un film anti-guerre, Hiroshima mon amour, dans le but de réconcilier les peuples, mais à la fois de créer un poème d’amour et de mort. C’est Marguerite Duras qui scénarise le film à la demande du populaire défunt réalisateur. « Je me souviens de toi. Cette ville était faite à la taille de l’amour. Tu étais fait à la taille de mon corps même. Qui es-tu? Tu me tues. J’avais faim. Faim d’infidélités, d’adultères, de mensonges et de mourir. Depuis toujours. Je me doutais bien qu’un jour tu me tomberais dessus. Je t’attendais dans une impatience sans borne, calme. Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afin qu’aucun autre, après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir. » En parcourant les allées de la librairie de mon quartier, j’ai décidé d’acheter le roman Hiroshima mon amour, pour finalement pouvoir goûter à l’écriture de la grande Marguerite Duras, dont j’avais longtemps entendu les mérites et les éloges. Quoi …

Une écrivaine belge chez les japonais

Amélie Nothomb Ou 8 romans de l’auteure qu’on doit lire. Au cours de l’année 2014, je me suis donnée comme défi de lire tous les romans d’Amélie Nothomb. Avec cette auteure tu aimes ou tu n’aimes pas son monde. Elle écrit des romans courts et faciles à lire. Son écriture m’intrigue et j’aime embarquer dans ses folies. Amélie Nothomb est un personnage, une dame qui aime porter des chapeaux extravagants. Elle est née au Japon de parents belges, dont son père fut l’ambassadeur de la Belgique. «[Elle] passe ses cinq premières années au Japon, dont elle restera profondément marquée, allant jusqu’à parler couramment japonais et à devenir interprète. Mais son expérience ne s’arrête pas là puisqu’elle vivra successivement en Chine, à New York, au Bangladesh, en Birmanie et au Laos, avant de débarquer à dix-sept ans sur le sol de Belgique, berceau de sa famille où elle entame une licence en philologie romane à l’Université Libre de Bruxelles.» (Source : Babelio) Et ce fut en 1992 qu’elle publia son tout premier roman, «Hygiène de l’assassin», depuis …