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L’art de rendre une lecture «technique» plus agréable

Dernièrement, j’ai décidé de m’investir dans une activité que j’ai toujours aimée, et ce, afin de m’améliorer : la photographie. C’est une activité très artistique, mais qui nécessite une certaine technique. Bien que j’aie un appareil photo assez performant, j’utilise plus souvent mon téléphone cellulaire, qui est davantage compact et toujours à portée de main. Or, j’étais un peu perdue dans les fonctionnalités de l’application de prise de photo du téléphone, mais aussi dans celles des diverses applications existantes. J’ai donc décidé de me procurer le livre d’Alexandre Champagne qui est justement consacré à la photographie avec un téléphone cellulaire. Avec cet article, je sors du cadre littéraire, puisqu’il s’agit d’un livre «d’instructions» plutôt technique, ce qui n’a rien à voir avec un roman. Cependant, je dois dire que, pour un livre de ce genre, j’ai bien apprécié ma lecture, qui s’est avérée à la fois divertissante et constructive. Voici pourquoi… Simplicité volontaire On aurait pu penser que le livre serait bourré de termes pratiquement incompréhensibles, mais ce n’est pas le cas. En effet, l’auteur …

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Confessions d’une japanophile

Longtemps, j’ai essayé de nier les faits, de cacher la vérité. Mais aujourd’hui, le temps est venu pour moi de faire face à la réalité et de l’admettre : je suis une incorrigible otaku! Il faut dire que je suis tombée dedans quand j’étais petite, en écoutant des tonnes de séries japanime comme Le Petit Castor, Les trois mousquetaires ou Les mystérieuses cités d’or. Aujourd’hui, j’en porte encore les séquelles, arborant en public des t-shirts à imprimés kawaii et visionnant en boucle les vidéos perturbantes de Kyary Pamyu Pamyu — déconseillées aux personnes souffrant d’épilepsie! J’aime le dépaysement et la surprise perpétuelle engendrés par les explosions multicolores et les débordements absurdes de ces artéfacts excessifs et surchargés. J’ai malencontreusement transmis mon addiction à mes enfants, qui ont grandi entourés de Pokémon, d’Hello Kitty et de Mario Bros. Gamer invétéré, leur père a également contribué à leur perdition en les initiant à des jeux comme Kirby’s Adventure, Megaman et La légende de Zelda. Résultat : il n’est pas rare de les trouver en train de faire de l’origami au son frénétique …

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L’univers de la mode et les livres: des suggestions

Au sein de mes articles précédents, j’ai toujours réussi à inclure ce que j’aimais, mes intérêts (la botanique, les pays scandinaves, des ouvrages/bande dessinées portant sur l’introversion, l’Histoire, le design etc.) ou certains traits de ma personnalité pouvant s’inclure facilement dans le monde du livre. Bref, j’aime toujours inclure des petites parcelles de moi-même à travers des livres que j’ai bien aimés! Ce mois-ci, mon choix s’est donc porté sur le domaine de la mode, un univers qui m’intéresse depuis le début de l’adolescence, mais que j’ai toutefois toujours délaissé lorsqu’il est temps de faire mes choix d’articles. Lorsque je tombais sur des livres portant sur le sujet, ces derniers s’avéraient être bien souvent des ouvrages de collection créés par de grandes maisons de couture, qui présentent des images de leurs œuvres/créations présentées sur d’anciens défilés/collections. Bien que magnifiques, j’ai toujours tendance à ne plus les rouvrir et les laisser de côté après ma première lecture. Or, depuis quelques années, de nombreux ouvrages furent rédigés par des personnalités influentes dans le milieu: on peut notamment …

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Nan Goldin. Guerrière et gorgone : récit photographique

L’œuvre photographique de Nan Goldin aura tôt fait de me conquérir. Un visuel qui peut brusquer par sa franchise, c’est la réalité sans filtre qui émane des portraits, paysages et scènes de vie que l’artiste aura sélectionnés pour créer expositions et recueils. La photographe américaine issue de la middle-class de Washington, où elle grandit dans les années 50, saisit son appareil photo dès l’adolescence et ne s’en sépare plus. Il s’agit pour elle d’un besoin vital de collectionner les instants représentatifs de son quotidien assez houleux. De son côté, Martine Delvaux est une écrivaine québécoise féministe contemporaine, connue du public à travers quatre romans et deux essais. Qu’ont à voir ces deux femmes ensemble? Pas grand-chose et beaucoup à la fois. Nan Goldin et la souffrance Martine Delvaux se décrit dans son essai Nan Goldin. Guerrière et gorgone comme une admiratrice de Nan; elle fut inspirée par la photographe qu’elle dit regarder métaphoriquement en contre-plongée. Comme Goldin, je suis une fille du Nord, une fille de l’Amérique froide et métallique, des gratte-ciel immenses et des banlieues miniatures, des choses créées de nulle part et d’autres …

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Grand fauchage intérieur ; une technique de judo pour réapprendre à vivre

Tout juste arrivé en librairie – le 22 août- Grand fauchage intérieur est le premier roman – après deux recueils de poésie – de l’auteure Stéphanie Filion. Jeanne est photographe. Elle fait un bref séjour au Liban, une semaine seulement, pour terminer un travail sur les cimetières qu’elle mène depuis plusieurs années. À sa descente d’avion, il y a bien sûr l’éblouissement du soleil, la chaleur étouffante, les cicatrices de la guerre, en plus de ce drame qu’elle cache bien profondément à l’intérieur d’elle-même. Mais il y a aussi l’accueil enveloppant, insistant, des Levantins, leur goût pour les parfums et les mets raffinés, entêtants, et il y a Julien. Le grand fauchage intérieur c’est, d’abord et avant tout, une technique de  judo, aussi appelée O-Uchi-Gari qui elle consiste en un  » fauchage de la jambe du partenaire sur un déplacement arrière en passant par l’intérieur. » – Selon wikipedia. D’à peine 200 pages, ce roman porte pourtant tellement de grandes choses en ses mots. Jeanne traine sur son dos le drame d’une perte et essaie de continuer …

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Les âmes sœurs de Valérie Zenatti, au cœur des vagues violentes qui déferlent en nous

Parfois, c’est par hasard que l’on découvre un auteur qui va nous rejoindre profondément par son écriture, pour qui on va avoir un coup de cœur. C’est ainsi par grand hasard que j’ai découvert Valérie Zenatti. Ça remonte aux moments du début de ma vie d’adulte où je me rendais presque hebdomadairement à ma bibliothèque de quartier, endroit que je parcourais inlassablement, rangée par rangée, dans l’espoir qu’une tranche de livre particulièrement attrayante attire mon regard. Je n’avais pas d’auteurs écrits sur un bout de papier, je ne cherchais rien, mais j’espérais vraiment trouver quelque chose. Et par son nom de famille qui commence par « z », Valérie Zenatti se trouvait à la toute fin de la dernière étagère, où je me retrouvais nécessairement à chaque fois, après avoir arpenté chacune des rangées, une à une. J’ai d’abord dévoré En retard pour la guerre, puis Quand j’étais soldate, puis Une bouteille dans la mer de Gaza, dont il a été récemment tiré une adaptation cinématographique. Puis, même si tous ses romans sont à découvrir, …

Le rêve d’Azadah

Depuis ma lecture de L’abragan de Jacques Goldstyn, je suis rendue «fan» de son art. Ce que j’apprécie le plus de cet auteur-illustrateur est son amour pour la liberté d’expression, des enfants et le fait qu’il soit un homme engagé. J’ai pu retrouver tout cet amour dans son p’tit dernier : Azadah, qui raconte l’histoire d’amitié entre cette enfant et la photographe Anja. Azadah apprend que sa nouvelle amie quitte le pays. C’est la panique! Elle la supplie de l’emmener avec elle, dans son pays où les femmes ont plus de chances de réussite, où les écoles ne sont pas détruites et où son avenir n’est pas tracé. Azadah rêve de devenir elle aussi une Anja, une femme libre qui a la chance de pouvoir faire un métier qu’elle aime et surtout de pouvoir voyager. Elle rêve d’une vie à l’occidentale. Mais, malheureusement ce n’est pas possible, Anja doit quitter le pays. Elle prend un taxi et laisse derrière elle son sac à dos et une Azadah en larmes. Découvrant le trésor que son amie lui …

Sérafim, Claire et un voyage dans le temps

À prime abord, c’est la magnifique couverture de l’édition francophone du troisième roman de Mark Lavorato qui m’a tout de suite charmée. C’est tout qu’un charme qui a dû s’effectuer pour que je décide de lire ce livre, n’étant pas très fan des fictions historiques qui s’étalent en détails et en descriptions. Par contre, le quatrième de couverture et ses promesses d’un Montréal des années 20 partagé entre l’essor du jazz et l’émergence du mouvement des suffragettes m’a convaincue de me plonger dans ce roman. Sérafim et Claire, c’est deux récits qui se donnent la parole par chapitres, entrecoupés de lettres et de descriptions de photographies qui ajoutent à la construction de la trame de fond et au contexte historique. C’est une histoire de passion, mais qui n’a rien d’amoureuse. Lavorato dresse plutôt le portrait de deux passionnés de leur art, respectivement la photographie et la danse. Ce n’est pas tant le récit en tant que tel qui m’a plu, mais plutôt la façon dont la soif de gloire, la force et la passion guident …

L’art de l’attention, un livre inspirant sur le yoga

Ça fait que, moi aussi je me suis mise au yoga. J’ai suivi un cours d’introduction il y a deux ans déjà, mais ce n’est qu’il y a deux mois que je m’y suis remise de manière quotidienne. C’est une pratique dont la réputation n’est plus à faire et dont tout le monde semble vanter les bienfaits, je ne vous dirai certainement pas le contraire. J’apprécie ce que le yoga apporte dans ma vie et les effets qu’il a sur ma personne et c’est pourquoi j’ai décidé de continuer. Souvent, quand quelque chose devient aussi populaire, on doute un peu. Depuis quelques années, il y a une quasi-folie entourant tout ce qui attrait au bien-être, aux médecines alternatives, holistiques, au yoga, à la méditation. Il y a des abus, comme dans tout. Par contre, je crois que cette explosion provient aussi d’un besoin qu’a notre société de se recentrer sur l’essentiel et de se connecter à soi-même et au monde qui l’entoure. Peut-être est-ce aussi une partie de la solution contre le malaise, l’angoisse et …

Le conte des mille et une … fesses!

La première fois que j’ai vu passer sur mon Newsfeed le projet 1001 fesses, j’ai tout de suite été intriguée. À une époque où la pornographie et le corps de la femme nous sont presentés uniquement pour le plaisir sexuel, une approche artistique rend la chose bien plus délicate. Emilie Mercier, photographe, et Frédérique Marseille, entrepreneuse et entremetteuse, ont mis sur pied le projet 1001 fesses qui propose, très simplement, des photos de fesses. «Parce que nous en avons toutes.» En effet, chaque femme possède une paire de fesses, mais elle porte aussi les complexes qui peuvent venir avec. Notre société est bourrée de ces créateurs de complexes et les deux jeunes femmes se sont données comme mission de défaire l’idée que les imperfections sont synonymes de laideur. Leur site présente une collection de fesses, anonymes, toutes différentes, dans des mini-scénarios tirés de la vie quotidienne. Pas d’extravagance ni d’exagération, juste du réel. C’est d’abord mon background en arts qui a été titillé par le projet. Je trouve les photos très réussies, aucun doute sur le talent d’Emilie. Un éclairage doux …