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Trois lectures hivernales à lire lorsque le printemps tarde

Avec l’arrivée tardive du printemps,j’ai décidé de me plonger dans des lectures à thématique hivernale, histoire d’avoir froid, pour encore quelques moments. J’ai sélectionné trois romans qui m’ont impressionnée, certains il y a déjà quelques années,  et dont l’écriture et les thèmes de l’hiver et du froid sont restés ancrés longtemps dans ma tête. J’aime toujours lire des romans qui concordent bien avec le temps de l’année. Impossible donc de lire ce que je vous propose au mois de juillet. Nord Alice, de Marc Séguin Publié en octobre 2015 chez Leméac, Nord Alice a été pour moi une véritable introduction à la littérature québécoise. Nous nous retrouvons dans une histoire où le narrateur laisse derrière lui une tout autre vie. Dans le nord du Québec, nous découvrons un territoire plus que froid, complètement différent et pas toujours  aussi romantique qu’on pourrait le penser. Marc Séguin possède une écriture simple qui reflète des réalités puissantes et illustre bien la réalité des habitants du Nord. C’est un roman que j’ai adoré et que je recommande à tous …

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Les buveurs de lumière : une dystopie chaleureuse

Jenni Fagan, auteure écossaise couronnée de nombreux prix littéraires, nous amène en 2020, dans la communauté fictive de Clachan Fells, en Écosse. Le monde entier est plongé dans une ère glaciaire; la température, en mars, atteint -56 degrés. Je ne me sentais donc pas trop déboussolée, après le temps que nous avons eu récemment! 😉 L’histoire se déroule dans un quartier de caravanes, où vivent Constance Fairburn et sa fille Stella, transgenre. C’est là que débarque Dylan MacRae, jeune homme qui a vécu toute sa vie dans un cinéma indépendant de Londres avec sa grand-mère et sa mère. Cette dernière lui a, à son plus grand étonnement, légué une des caravanes dans ce coin de pays. Entourés d’autres personnages excentriques, ces êtres tentent de survivre. Car il s’agit bien de survie : l’école est fermée, on empile les vivres, et on ne se balade pas à n’importe quelle heure du jour, et surtout pas habillé.e.s n’importe comment. À travers tout ça, c’est le récit de ces trois personnages qui habite le roman. D’abord, Stella, la préado …

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Les romans graphiques, un nouvel amour est né

L’hiver, temps qui s’allonge L’hiver est officiellement installé depuis le 21 décembre. Une nouvelle année débute. Dans mon coin du pays, presque chaque matin, au réveil, après le museau de mon chat, je vois tomber la neige sur Percé. Ailleurs, ce sont les grands froids qui perdurent. Depuis quelques années, je m’associe à la saison hivernale. Le paysage blanc, immaculé et pur, qui se renouvelle chaque jour, me touche et me rejoint dans ma personnalité. J’ai besoin d’un silence nouveau pour apprendre à me recomposer. J’ai l’impression que le temps prend son temps et qu’il me laisse le saisir, le regarder et l’habiter. J’aime sortir dehors et marcher entre les arbres ou sous la lune brillante et vive en pleine nuit. Je sens le vent pousser mon corps et le froid pointer mes joues. J’habite le paysage, je suis entourée et traversée par lui. Enfin. Avec l’hiver, de nouvelles lectures Avec l’hiver, de nouveaux projets, de nouvelles lectures et de belles découvertes. Même si je lis des bandes dessinées depuis quelques années, les romans graphiques, …

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Voyage hivernal dans deux romans jeunesse

Nous sommes ensevelis sous la neige. Je pourrais rêver de soleil et d’exotisme et pourtant j’ai envie de me faire bercer par l’hiver. Je veux me plonger dans des récits où il fait froid. Mais l’imaginaire autour de l’hiver est souvent inquiétant et engendre des personnages effrayants. Pensons à La Reine des Neiges d’Andersen. Loin de la version rose bonbon de Disney, la Reine des Neiges est un personnage terrifiant, dont le baiser glace le cœur et fait sombrer sa victime dans l’oubli. Pensons aussi au premier tome de la série des Chroniques de Narnia, Le Lion, la Sorcière Blanche et l’Armoire magique, dans lequel la méchante Sorcière Blanche inflige un hiver éternel au royaume de Narnia. L’hiver crée une frontière plus nette entre l’intérieur – chaud, réconfortant, douillet – et l’extérieur – glacial et parfois hostile. Mais l’hiver, loin de n’être que du froid, comporte différentes facettes. Les Royaumes du Nord, premier tome de la série À la croisée des mondes de Philip Pullman, et Le chagrin du roi mort, de Jean-Claude Mourlevat, nous transportent …

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6 romans pour réchauffer son cœur

Comme j’étais un peu morose à l’arrivée du temps froid, l’inspiration a tardé à venir, dernièrement. C’est alors qu’une amie (coucou Soline!) m’a parlé d’une tradition norvégienne extraordinaire, la påskekrim, qui m’a tellement emballée que j’ai retrouvé ma joie de vivre! Voici de quoi il en retourne : aux vacances de Pâques, les habitant.e.s de la Norvège quittent vers un chalet – hytte –, où ils et elles en profitent pour lire des romans policiers. Cette coutume est née – tenez-vous bien – en 1923! Il me semble qu’on est un peu en retard, vous ne croyez pas? Et pourtant, la température hivernale du Québec me fait dire que le désir de s’enfermer dans un chalet au cœur de la forêt pour lire un roman (policier, ou pas) n’est pas un sentiment étranger aux Québécois.e.s! De plus, si le mois de novembre n’est pas la période la plus joyeuse, j’ai l’impression que rien ne fait plus de bien que de décrocher, dans le bois, avec des bouquins, des couvertures, des bougies, des boissons chaudes… Retrouver un sentiment …

S’enfoncer dans l’hiver avec Sébastien Dulude

Avant même d’annoncer leur projet de Fictions du Nord, La Peuplade montrait son parti pris pour des œuvres qui explorent l’imaginaire collectif nordique en publiant, entre autres, le second recueil de poésie de Sébastien Dulude ouvert l’hiver à l’hiver 2015. Son premier recueil chambres est paru chez Rodrigol en 2013. Ouvert l’hiver comporte soixante poèmes, tous écrits en tercets de vers libres, qui racontent la relation amoureuse haletante entre une fille et un garçon au cours d’un hiver. « Obsessivement ficelés » dit la quatrième de couverture. C’est bien vrai. Les poèmes sont aussi délicats à la manière de flocons de neige qui tombent. « L’histoire derrière ces poèmes, c’est celle d’un gars qui reçoit la visite d’une fille. Parfois, c’est lui qui va la voir et vice-versa. Les fenêtres restent ouvertes, mais il n’est pas trop certain de cette histoire. Ce sont surtout des poèmes très courts, des instants d’hiver. Je voulais qu’il se passe quelque chose de très chaleureux, mais que ce soit aussi très froid, un peu comme si tous les objets étaient faits de verre », …

Christian Guay-Poliquin : Mon nouveau coup de cœur des Éditions La Peuplade

Les Éditions La Peuplade sont pour moi une réelle révélation. Ukraine à Fragmentation, Nirliit et Niko ont fait partie des mes coups de cœur de la dernière année. Encore une fois, j’ai été emballée par des titres publiés par cette maison d’édition en lisant les deux romans de Christian Guay-Poliquin, Le fil des kilomètres (réédité par BQ) et Le poids de la neige. J’ai commencé par la lecture de ce dernier qui a fait son entrée en librairie cet automne. Avant même de l’avoir terminé, je savais qu’il fallait me procurer son premier roman pour poursuivre mon plaisir. Le fil des kilomètres Dans Le fil des kilomètres, nous suivons le périple d’un homme qui retourne dans son village natal, un ancien village minier où il n’a pas mis les pieds depuis 10 ans. Alors que ce dernier cherche à revoir son père malade, le lecteur l’accompagne sur la route du kilomètre 0 au kilomètre 4736. L’atmosphère est lourde et angoissante. La chaleur accablante étouffe et une panne d’électricité dure depuis plusieurs jours. Le chaos commence à régner. Des magasins sont dévalisés, des …

L’hiver, hier : un peu de fraîcheur d’antan

  Il ne fait pas si chaud, mais il y a un soleil de plomb à Montréal. J’ai troqué les bottes Sorel contre mes Converse poids-plume et c’est la journée parfaite pour instagramer #sansfiltre le printemps qui vient d’arriver. Pourtant, lire L’hiver, hier de Michel Garneau m’a quasiment rendue nostalgique des vrais gros bancs de neige de campagne. Et ce, malgré l’hiver québécois qui finit toujours par exceller à s’étirer. Avec L’hiver, hier, Michel Garneau nous ramène dans le temps en grosse motoneige (à hublots!) de Bombardier. On se retrouve à « Saint-Quelquechose-des-Hauteurs », année 1958, époque où Maurice Richard est nommé athlète de l’année, où Camilien Houde est décédé et où les Canadiens de Montréal remportent la Coupe Stanley. Une grosse année au Québec. Il y a déjà près de 60 ans, mais c’est un peu hier en même temps. J’ai pris plaisir à me raconter ce livre à voix haute. Une histoire vécue de l’auteur qui, alors qu’il avait 18 ans, va passer les Fêtes dans la famille de sa fiancée de l’époque, âgée de …