Month: mars 2015

Quand tu as le choix entre rester assis ou danser, j’espère que tu danses!

Avant de commencer votre lecture, je vous invite à démarrer cette chanson d’où provient le titre de l’article, elle est un peu « kitsch » mais elle reste dans la tête. Elle est citée au début du livre dont je vais vous parler aujourd’hui et depuis, je ne peux pas m’empêcher de la chanter (I hopeeeee you dance!). Je trouve aussi que c’est tellement joli comme citation et j’ai bien l’intention de la mettre en pratique aussi souvent que possible. Ça m’a pris 1 petite journée lire le dernier livre d’Oprah Winfrey, «What I know for sure» ou «Ce dont je suis certaine» en version française. Je l’ai lu en français (et oui!), je sais, honte à moi, mais je me dis toujours dans ce temps-là que je crée de l’emploi pour les traducteurs de ce monde!  C’était VRAIMENT bon. Peut-être parce que je suis en grande introspection présentement, voir l’article ici que j’ai publié en début du mois de mars, mais ce livre m’a réellement fait un bien fou (bibliothérapie, bonjour!). Le style du livre est particulier, il n’est pas …

Disney nous a menti

« This is not a women’s issue, this is not an Aboriginal issue. This is a human tragedy, and this is a national disgrace. » – Dawn Harvard, 4 octobre 2013 Il y a des choses dans la vie que j’ai de la difficulté à comprendre ou à accepter. La majorité d’entre elles sont plutôt inoffensives, bien qu’extrêmement énervantes. Les gens qui parlent en classe sans lever la main. Les clients qui ne me répondent pas lorsque je leur dis bonjour. Les documents officiels en Comic Sans MS ou en Papyrus. Mais il existe d’autres sujets, définitivement plus dangereux ou insidieux, qui me font perdre toute foi en l’humanité. L’intimidation. Le racisme, le sexisme, disons l’intolérance. L’anti-intellectualisme. Et le sujet dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est-à-dire l’absence d’enquête indépendante sur les meurtres et disparitions de femmes amérindiennes et innues au Canada depuis 1980. Et je pense que cela devrait vous fâcher aussi. Dans son essai Sœurs volées: Enquête sur un féminicide au Canada, Emmanuelle Walter, une journaliste indépendante installée au Canada depuis quelques années, a constaté …

Histoire d’une fille végétale (suite) – Inventaire de mes essentiels

Qu’est-ce que ça mange, une végétalienne, en hiver? Souvent, lorsqu’on apprend que je suis végétalienne, c’est la question classique que l’on me pose. Qu’est-ce que tu manges? Question légitime pour le non-initié pour qui, à prime abord, une vie sans produit animal ressemble plus au verre à moitié vide que celui à moitié plein. Question à laquelle je réponds, invariablement : des tonnes d’affaires! Mais en quoi consiste donc cette « tonne d’affaires », me demande-t-on ensuite. Des orgies de fruits et de légumes composent mon quotidien, pour être honnête. Et cela me plaît énormément. (by the way, les photos, c’est de la vraie bouffe que je me suis faite, pour vous donner une idée…) Je mange souvent les aliments sous forme crue sans être crudivore, car j’aime l’énergie et la lumière que cela procure. J’aime aussi le concept de pouvoir manger des quantités énormes et de se sentir bien après. Et ce n’est vraiment pas la variété qui manque! Toutefois, comme tout le monde, j’ai mes favoris. Ces chouchous dont je ne saurais me …

Matilda et le pouvoir des livres

Matilda est un de mes personnages féminins préférés, un peu comme Fifi Brindacier. Enfant, je me suis beaucoup inspirée d’elle et je voulais tellement être elle ou sa meilleure amie, tsé. Elle était, à mes yeux, une petite fille avec une grande force, beaucoup d’humour et surtout si intelligente! En relisant l’oeuvre de Roald Dahl, un des auteurs les plus importants de la littérature jeunesse, j’ai réalisé que j’aimais encore plus Matilda. Son amour des mots, des livres, de la connaissance me rejoint et me fascine. Ce roman de Roald Dahl est sans aucun doute un hymne à la littérature. Écrit en 1988, il est devenu un réel classique de la littérature jeunesse, car il est lu et relu et édité et réédité. On doit aussi les merveilleux Charlie et la chocolaterie et James et la pêche géante à Roald Dahl, un auteur jeunesse des plus talentueux. Personnellement, ce que j’apprécie réellement de son oeuvre est le fait qu’il n’est jamais moralisateur et qu’il donne de l’importance à l’innocence, à la magie et à la liberté …

L’inspiration (partie 1) : arts et interdépendance

Que vous soyez artiste ou pas, les arts occupent une place importante dans votre vie, parfois même à votre insu. Après tout, chaque jour, vous écoutez de la musique, visionnez des films, lisez des livres, admirez des graffitis ou de superbes photographies! Il semblerait que souvent, on ait tendance à oublier que les arts sont partout et, n’en déplaise à certains, qu’ils sont importants. Et pour les artistes, leur importance est encore plus grande, considérant que les arts occupent une immense partie de leur quotidien, que ce soit sous forme de gagne-pain ou de passe-temps. Mon art à moi, c’est l’écriture. Comme des millions d’autres auteurs, j’ai un besoin constant de me plonger dans mes univers afin de mieux jeter sur papier les récits qui traversent mon imaginaire. En me développant en tant qu’auteure, je réalise que l’inspiration est essentielle pour progresser, qu’elle peut se trouver partout… et plus particulièrement dans l’art, quel qu’il soit. Personnellement, je sais que ma créativité fleurit à travers l’écoute de la musique. Instrumentale, elle peut m’aider à me plonger …

Clinique de livre: la nostalgie du voyage

Nous sommes nombreux à aimer voyager et à avoir souvent peu les moyens pour pouvoir partir loin et aussi souvent que nous le souhaitons. Pour les nostalgiques du voyage, je vous propose quelques lectures qui vous donneront encore plus l’envie de partir. Et puis, lire un livre, c’est déjà voyager! #01 LA FROUSSE AUTOUR DU MONDE – Bruno Blanchet Monsieur Blanchet est un homme qui a beaucoup d’énergie. Nous pouvons le retrouver dans les journaux, à la télévision, etc. Monsieur Blanchet est un homme avec un long parcours de vie. Ses voyages lui ont apporté encore plus d’expérience. De mon côté, je l’ai connu sous le nom de M. Gagouri; un petit clin d’œil à son jeu d’acteur dans la célèbre émission «Radio Enfer». La Frousse autour du monde est tout d’abord apparue sous forme d’articles publiés dans le journal LaPresse. L’idée était simple, suivre les aventures de Bruno Blanchet dans chaque pays, ville, monument, peuple qu’il visite. En tout, il y a quatre tomes. Parfois, ses aventure se suivent, alors que pour d’autres nous voyons les dates …

Une fois, Einstein a dit…

E= MC², c’est bien une des seules choses, dûe à son caractère iconique, que je connais sur Albert Einstein. J’ai n’ai pas l’intention de faire l’éloge de ma grande incompétence face aux sciences, pas plus que celle de mon ignorance. Outre ses maintes réussites en tant que physicien, il aurait aussi dit, selon les interwebs, «Je n’ai aucun talent spécial. Je ne suis que passionnément curieux» Cette phrase m’a réconfortée dans bien des moments de ma vie et continue de le faire à ce jour. Je l’ai parfois utilisée comme excuse, faute d’avoir mieux à dire, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il n’y avait pas de honte à y avoir. Honte de quoi? Honte de ne pas avoir de passion bien définie. Passion, c’est un bien grand mot à mes yeux, un mot précieux qu’on n’étiquette pas sur tout ce qui nous intéresse ou pique notre curiosité. Loin de moi l’arrogance de dire que je me passionne pour, disons, la photographie, alors que je ne sors mon appareil photo qu’en voyage et qu’il fait tout le boulot pour moi. …

Le célibat, ou «vivre sur une île déserte»

Durant mon adolescence, j’ai lu les huit livres de la série Le journal d’Aurélie Laflamme plus d’fois qu’le nombre de doigts que j’ai sur ma main gauche. J’connaissais plein d’passages par cœur (surtout dans le premier tome, que j’avais étudié de A à Z parce que j’voulais FULL être choisie pour jouer Aurélie au cinéma, sachant quand même que j’allais pas être prise en raison de ma taille de nain d’jardin et de mon manque de talent en acting). Dans l’fond, le seul point commun qu’j’avais avec Aurélie Laflamme, ç’tait que j’étais un peu extraterrestre à mes heures. Des fois beaucoup, même. J’pense que c’est pour ça qu’j’ai aimé lire les huit romans à ç’point-là. J’arrivais vraiment à m’identifier à Aurélie (mais pas physiquement, vous aurez compris). India est bonne pour créer des personnages comme ça. Des personnages comme moi. Comme vous. Comme un peu tout l’monde. Mon bout préféré d’la série (après le french de Nicolas, quoique… Tommy…), ç’tait celui des post-it. J’avais même fait l’coup à ma mère, qui l’avait pas trouvé si …

Un jukebox dans la tête

Jacques Poulin est sans contredit un écrivain incontournable de la littérature québécoise. À l’instar des grands tels que Hébert, Tremblay et Ducharme, il arrive à nommer avec simplicité l’intériorité humaine. Rien de moins! La plupart des lecteurs ont connu Jacques Poulin pour l’énigmatique Volkswagen Blues, le livre de la route québécois. Personnellement, c’est avec Les grandes marées et Volkswagen Blues que j’ai été transportée dans l’écriture de Poulin. Lorsque j’ai su que l’auteur publiait un nouveau roman en 2015, j’ai tout de suite voulu le lire. Il faut dire qu’il sait se faire désirer Poulin… car comme le dit son personnage de Jack Waterman dans Un jukebox dans la tête, les vrais écrivains ne publient pas à chaque année ! En effet, dans Un jukebox dans la tête, on y raconte l’histoire de Jack Waterman, un écrivain à succès (non populaire, mais plus critique et littéraire!) qui vit dans le Vieux-Québec. Ce dernier vit une existence disciplinée jusqu’au moment où il croisera les yeux de la belle rousse de l’ascenseur. Elle lui dira les mots …

Défi minimaliste: bilan d’un mois inachevé

Le titre dit tout, je n’ai pas terminé le défi. Pourquoi? Et bien je n’étais pas vraiment préparée, je n’ai pas pris le temps, c’était plus dur que ça en avait l’air. En débutant le défi, je me disais que le minimalisme c’était vraiment une question matérielle, que une fois que j’aurai réussi à me défaire de quelques unes de mes possessions, j’aurai réussi. C’était plutôt naïf de ma part et j’ai réalisé, au cours de février, que le minimalisme, c’est beaucoup plus que donner la moitié de son linge et de ses livres. Au fil de mes lectures et des vidéos que j’ai écoutés, j’en ai appris plus sur ce qu’était et représentait le minimalisme et surtout, ce qu’est le minimalisme pour moi. En ce sens, je dirais que ce défi est réussi. Il est clair que, pour ce qui est du défi lui-même, je n’ai pas vraiment réussi. J’en retire tout de même beaucoup et je n’ai pas fini d’explorer cette philosophie de vie. Je ne sais pas encore totalement quel forme tout cela va …